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dimanche, 27 avril 2008

Astrology days by Lymbyc Systym

 

Yep

Dans le même esprit que Lambic 9 poetry de Squarepusher, évidemment j'adore. 

Ce groupe (clique et écoute Carved by Glaciers et pense à ces heures où tu oubliais le temps sous cette couette) est terrible, chez Mush Records, encore un très bon label. Putain ce que j'aurais kiffé d'avoir mon propre label... Mon Top 5 Records à moi, le pied total.  

 

 

Edit : 21h18, je somatise. Trois dimanches de suite que je souffre de maux d'estomac, comme à l'école primaire sauf que c'était la migraine. Et pas terminé ma montagne de boulot, demain sera une longue journée... Je rêve de kiris, de crabes géants et de mer à 26°C. 

samedi, 26 avril 2008

Je crois que les Bubblizz ne sont pas étrangers à mon début de migraine

Les hommes avec qui j'ai fait l'amour sont nombreux à avoir un prénom commençant par la lettre R ou S D (je n'ai oublié personne cette fois, donc au final en force R, D et P). Des A aussi.


Avoir la hauteur adéquate pour avoir le siège d'une balançoire à son ventre, cela me manque. J'aimais bien poser mon petit torse dessus et me laisser aller, j'avais mal au coeur mais je continuais.


Mes cuisses me désolent, je me drogue aux poivrons, aux tomates Coeur de boeuf, aux salades en tout genre, au vinaigre balsamique et aux oignons rouges. Je n'ai pas encore minci mais mon haleine laisse à désirer en fin de repas et mon ventre gonfle à vue d'oeil au coucher. J'arrêterai le chocolat lundi et les crudités le soir. Il ne me reste plus que la soupe et les patches. Dur.


J'ai une idée très définie des six prochains mois, c'est tout nouveau pour moi. Je me demande comment les workaholics survivent sans junk sex et substances illicites.


Derrière moi, la télévision allumée. Toujours, avec ou sans son mais allumée, cela consternait le mec avec qui je sortais en début d'année. Le prochain le serait d'autant plus s'il savait que je laisse au volume 4 un téléfilm appelé Je m'appelle Régine. Je ne doute de rien.


Jérémie est réapparu, j'avais oublié de l'ajouter sur la liste des mecs avec qui j'ai. Comment avais-je pu l'oublier ? Souvent, je les compte. Parfois, nous faisons des comparaisons. Souvent nous en oublions un, le cherchant dix minutes et l'oubliant dans un bon vin. Jérémie m'a fait boire un sacré nombres de verres !

La dînette fraises-tomates en septembre sur le balcon. Et puis quelques mois plus tard, un petit être sera admis sans concours d'entrée au sein du Trocstore. Hâte de voir sa bouille, hâte de le voir grandir et de l'entendre l'appeler maman. Hâte de faire ma conne avec lui. Ce sera drôle quand même... (Et enfin, on cessera de dire que je suis le bébé de la bande.) (Penser à régresser en novembre pour garder ce statut.)


Régine en fond, je retourne wordiser mon samedi soir, ce putain de samedi quasi estival, ce putain de samedi où tout le monde s'amuse... Ma carotte : argent argent argent. Finalement je suis comme les caissières du Champion.

 

Coup de coeur pour cette chanson, ne cherchez pas pourquoi tout n'est qu'évidence, comme à chaque fois tout le monde connaît la fin sauf moi.


podcast
 

Elles me manqueront, les mouettes. Vous font-elles honneur de leur présence dans le XIeme ? Dites oui. 

vendredi, 25 avril 2008

Pour chic type et personne d'autre

Je suis nulle, je suis nulle, oui bon ça va quand même ! Oh allez, pardonne-moi breton préféré (ok t'es le seul breton que j'aime, les autres nan nan je vous laisse Quiberon et les volets bleus), bobo épuisée en ce moment, bobo ennuyée, bobo pardonnée ?

Le clip qui suit... remplace la gueule kitsch de la femme Tupperware par la mienne (aussi kitsch, certes).

 

(Chez Champion, la méchante à la caisse a grillé que j'avais pesé mes pommes rouges avec le mauvais numéro, le moins cher. Merde, même les caissières deviennent capitalistes maintenant.)

jeudi, 24 avril 2008

Franchement...

C'est fou, même la nuit dans mon lit je raconte des conneries.

C'est consternant je sais. Quand je vous dis que j'ai besoin de sommeil en ce moment...

 


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envoyé par ninitchka

mercredi, 23 avril 2008

Deux choses...

1 : cette photo me fait rire.

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2 : je suis désespérée par les spots qui éclosent sur mon visage. Au point que mon jean Converse sweat capuche (je ne ferai pas d'effort tant que je vivrais dans une maison témoin) me ferait passer pour une ado mal dans sa peau. Ce qui est le cas, ma peau là je la hais, ennemie. Tous les ans je me fais la même réfléxion : "Finalement ils ont raison avec leur histoire de boutons bourgeons printemps".  J'ai des réflexions intenses. Il faut que je pose une question sur les poils non pubiens aussi. La prochaine fois.

mardi, 22 avril 2008

Sur mon avenue, je n'entendrai plus les voisins (mais je les épierai mieux la nuit venue, je m'en régale d'avance)

Fenêtres ouvertes, il fait bon, j'entends de nouveau ce qu'il se passe chez mes chers voisins. Leurs vies me manquaient. Ici, tout est beau tout est rose, jamais un pet de travers, les gens sont riches acteurs architectes entrepreneurs votent à droite aux deux premiers étages et à gauche au-dessus, travaillent beaucoup voyagent beaucoup, sont mélancoliques sur la cuvette pour le principe puis hop, salade party dans la cuisine. A 18h06, le mec de la chambre mansardée fait ses gammes, comme toujours. A la même heure, la desperate housewife du loft est en pleine séance d'abdos-fessiers avec sa coach. Du Kamel Ouali version "Ma vieille, t'es grosse et nulle mais comme tu me paies  bien je te caresse dans le sens du muscle imaginaire" (apprécie la lourde ambiguïté dans mon choix du verbe payer à la première personne du temps présent). Entendre la prénom-composé crever la bouche ouverte pour quelques capitons en moins le temps d'un été où son catho de mari ira oublier Dieu au téléphone avec sa secrétaire méritante, savoir qu'elle ignore que je l'entends souffrir et que je l'aime pour cela, savoureux, joli printemps dernier printemps chez vous.

La pause est finie, je repars à la conquête de la page noire et laisse tourner Phoebe Killdeer pour le faux plaisir de ces gentils voisins sans problème. 

PS : Si tu vis dans un appartement donnant sur une avenue du XIeme, méfie-toi je pourrais bien devenir ta nouvelle voisine. Ne souris pas, j'observe tout et quand vraiment j'aime ce que je vois, j'emprunte les jumelles de mon père. Et là, tout devient possible. La Courtoisie et le voisinage.

vendredi, 18 avril 2008

If you are not too long, I will wait here for you all my life. Oscar Wilde

(Et si vous ne connaissez toujours pas l'excellentissime Drugs in my body de Thieves Like Us, vous savez ce qu'il vous reste à faire pour ne pas mourir sourd inutilement...)

jeudi, 17 avril 2008

Frémont me fait penser à Darkplanneur parfois, des faux-airs, des tics...

Si tu ne sais pas de qui je parle, c'est bien, tu peux encore t'échapper vivant de ce jeu. Rendez-vous au niveau 5 !

(Eric, ne te vexe pas, c'est drôle ! Et en plus j'ai raison, il y a quelque chose...) 

Je kiffe mon mandataire !

J'ai trouvé le clone d'un pote (PDB, tu as un frère jumeau caché), extra. Plus d'une heure à faire des sketches avec un agent immobilier maniéré chez moi, surréaliste.

Son coeur était dévasté mais ses chaussures italiennes cirées la rassuraient

Rich people die unhappy, le néon rouge clignotait comme dans un mauvais film où le héros fume sa blonde, démissionnaire, sur le rebord d'une fenêtre opaque.

Il parlait de pavé dans la mare; elle s'imaginait escalader un mur glissant au bois de Vincennes (allait-elle jusqu'à se visualiser armée de cordes  sabotées sur la montagne du zoo ?). Une voiture de police dévala l'avenue, réveilla le chien, la même musique qu'à New York, il ne manquait plus que l'odeur des hot-dogs et elle criait Eat Me au poste de radio qui autorisait un piètre chanteur à donner dans le trémolo bobo.

Elle confessa avoir pleuré en recevant par coursier une invitation au mariage d'Antoine et Anna quelques heures plus tôt; il rit. Elle aussi, par mimétisme ou fatigue elle préférait ne pas savoir. Quel con de rire pensa-t-elle, fallait sourire et remplir son verre. Au lieu de ça, il ferma la fenêtre, les bruits extérieurs le faisaient grimacer, il préfèrait enfumer son appartement.

Parfois tout est trop grand pour les anti-héros, ils rasent les murs de leur appartement comme si le centre de chaque pièce cachait un secret trop fragile pour l'écraser. Smart people die unhappy aurait-elle écrit tout autour du judas si la vodka n'avait pas autant manqué de coeur.

Lasse, vide mais impatiente de connaître son heure, elle flirtait avec l'euphorie ou la paralysie apathique, le résultat dépendait du nombre de personnes vues et entendues dans la journée. Ce soir-là, elle avait visiblement croisé trop de personnes indifférentes; elle préféra rentrer chez elle, dormir, seule.

En bas de l'immeuble, elle leva la tête, pour voir si. La fenêtre était ouverte. Etait-ce pour respirer mieux et sans elle ? L'air était, il est vrai, plus respirable dehors. Vaincue par son sens de l'objectivité, elle s'alluma une cigarette et jeta la lettre dans le caniveau en même temps qu'un regard complice au loin. 

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