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mardi, 22 novembre 2005

Bébé Cadum

Hier soir, je gardais la fille d'une amie de ma mère. J'aime pas les gosses mais eux m'adorent. Je ne cherche plus à comprendre.

Toujours est-il que je me suis amusée comme une môme avec cette princesse : parties de Puissance 4, potins sur les amoureux et les rivales de la gamine (une future moi, j'ai l'impression), séances coiffure et bien évidemment, je n'ai pas échappé aux Barbies. Avant de la coucher, elle m'a dit quelque chose qui m'a fait sourire. Après un bisou, elle me balance sourire aux lèvres : "C'est vrai que t'es un enfant !"

Ce "encore" signifie que ma mère répète à qui veut l'entendre que je suis une gamine dans un corps d'adulte. Okay, c'est la vérité mais quand même, c'est abusé ! Quoi qu'il en soit, c'est certainement idiot mais j'ai pris cette affirmation pour un compliment. Car elle venait de la bouche d'une enfant. De la part d'un homme, ça le ferait moins. Quoique je l'ai déjà entendue... certains se reconnaîtront.

Sinon, pour donner raison à Fred (il est persuadé que j'ai l'esprit de contradiction), contre balançons cette petite anecdote...

J'ai flashé sur un ensemble lingerie trooooop jolie. Au risque d'ameuter les assoiffés, je vous le montre quand même : comment le trouvez-vous ? Je trouve que c'est mon genre... (Décidément, cette saison, je suis accro aux noeuds !)medium_firltrer.jpg

lundi, 21 novembre 2005

Feeling blue today

dimanche, 20 novembre 2005

J'y crois pas !

Ma mère m'appelle pour me REdemander de venir ce soir !!! J'ai dit NON. Gentiment.

 Certes, les parents ne sont pas éternels mais quand on les voit au moins trois fois par semaine et qu'on les a au minimum 5 fois au téléphone par jour, j'estime avoir le droit de jouer l'indépendante. Le pire, c'est la voix déçue et le ton culpabilisateur...

Faut pas s'étonner si je suis encore un gros bébé !

Tout ce qu'il n'a pas su me dire...

Quelque chose d'incroyable vient de se produire. Un coup de téléphone vient de changer l'histoire d'une famille...

J'ai pleuré à chaudes larmes.

Un coup de fil qui bouleversera mon père si je lui en parle. Ce que je ne peux pas faire. Pas pour l'instant. Il est trop fragile.

Je viens d'appeler ma mère, je lui ai tout raconté. Et j'ai dit que je ne viendrai que demain (je m'auto-félicite).

C'est étrange, ma vie bascule vers la conscience. Conscience de ma place. Les liens se resserrent et pourtant je cherche à m'en défaire. Mais avec ce coup de fil, tout se bouscule à nouveau dans mon esprit.

Le pouvoir des mots. L'intensité des émotions. Comment dire à mon père qu'il faut savoir remuer le passé pour soulager son âme ? Ai-je le droit de le faire souffrir ? Pardonner à des gens qui ont trahi, cela est-il envisageable ? Je ne sais pas...

Je vais rencontrer l'une de ces deux femmes en début de semaine. Un échange de révélations, d'anecdotes et d'amour qui risque de m'écorcher un peu. Juste un peu. Rien comparé au choc qu'il provoquera chez mon père, une fois mis au courant.

Quand je vous dis que tout est réuni depuis quelques mois pour me faire grandir ! C'est drôle, je discutais justement du poids du père avec des amies hier soir. On y revient ! Oedipe, quand tu nous tiens...

Bon, cessons ici d'étaler un passé meurtri, celui d'un père qui n'a rien demandé.

Pour me changer les idées, je viens vous lire...

Parents à vendre

Bordel, mais quand est-ce que mes parents comprendront que je ne suis plus une gamine ?!!

 Je me suis couchée à 5h30 et ces malades m’appellent à l’instant, me réveillent et tout ça pour quoi ? Je vous le donne en mille : mon père sera à 15h en bas de chez moi, je dois venir à la maison.

 Satanés dimanche.

 Putain mais j’ai pas envie, merde, je veux rester peinarde au lit, puis mater mes mails, buller au Luxembourg bref rester toute seule !!! Et depuis son infarctus, mon père m'angoisse à un point... Il me fout le moral à zéro en à peine une heure. Et en ce moment, j'ai besoin de tout sauf de ça.

Comment j’arriverai un jour à couper le cordon s’ils me traitent comme si j’avais encore 11 ans ?

Sur le coup, ma mère m’a tellement saoulée, j’lui ai lancé un « Vous êtes chaints ! » qui l’a laissée un peu bouché bée. Je ne regrette pas. Je ne pourrai jamais me détacher d’eux s’ils continuent à m’infantiliser. Grrr, je suis vraiment trop en colère, là, sérieusement, je suis à deux doigts de les appeler et de leur dire, « non, je ne viens pas aujourd’hui, je passerai que demain, inutile de passer me prendre ». Mais jamais je n’oserai. Ma mère fera la gueule et mon père me culpabilisera pendant une semaine. Fait chié. Pourquoi ils emmerdent pas mon frère comme moi ?! J’ai pas envie d’y aller !!! 

Commencer la journée sur une telle note, j’imagine le pire au dîner. Explosif. En plus, je m’ennuie ferme chez eux. Quand je vous dis que je suis en train de grandir ces temps-ci, en voici un contre-exemple ! Putain… Est-ce que je les appelle ou non ? Je vais voir...

Spéciale dédicace...

Vous l'aurez deviné, en ce moment, j'adore Marc Lavoine. Monomaniaque, la bobo ! Quand j'ai entendu cette vieille chanson de mon bobo préféré, j'ai tout de suite pensé à quelqu'un...

Même si

Même si j'ai envie de toi
Même si tu sens mon cœur qui bat
Si je veux du bout des doigts
Coucher avec toi
Même si je suis sincère
Même si tu peux lire dans mes yeux clairs
Que je fais tout pour te plaire
Ne te laisse pas faire
Même si je suis saoul
Même si j'écris des poèmes
Comme un enfant blême


N'ouvre pas, sauve-toi, oublie-moi,
Couvre-toi, pense à toi, laisse-moi
Si on s'attache à nous, on va se faire mal
Si on se cache de tous, on va vivre mal
Ça me fait rêver, ça me fait pleurer
Faut pas rêver, faut pas pleurer oh oh
Même si tu es sûre de moi
Même si tu me veux
Si tu me crois quand je dis n'importe quoi
Dormir avec toi
Même si je suis fou
Même si je sais que je t'aime
Comme un enfant blême


Ça me fait rêver, ça me fait pleurer
Faut pas rêver, faut pas pleurer oh oh

samedi, 19 novembre 2005

Ambiance

Quand vient l'samedi, la grande Zoa
Met ses bijoux, ses chinchillas
Et puis à minuit, la grande Zoa
Autour du coup s'met un boa

Y en a qui marmonnent
Que la grande Zoa
Ce serait un homme
On dit ça !

Dans sa Rolls blanche
Elle s'en va Place Blanche
Dans des Night Club
Ou dans des Pub

Aussitôt qu'elle entre
Elle devient le centre
Des conversations
Entre garçons

Comme elle est bizarre !
Quelle allure elle a !
Et ce grand coup là, OH !
Mais c'est un boa !

Si de toute la semaine on n'la voit plus
Elle n'a tout de même pas disparue
On peut la retrouver rue des saint pères

Décorateur et antiquaire
En complet veston
Plein d'décorations
Elle vend du Louis XVI
Avec des yeux d'braise
Mais quand vient l'mardi,la grande Zoa
Met ses bijoux, ses chinchillas
Et puis à minuit, la grande Zoa
Autour du coup remet son boa

Y en a qui racontent
Que dans sa famille
On a parfois honte
Quand elle se maquille

Elle va chez Henry
Pour boire un coca
Et demande un whisky
Pour son boa

Quand il est très tard
On la voit rentrer
Fumant un cigare
A grosse bouffées

On a jamais su
Qui était Zoa
Elle fût mangée crue
Par son boa
Elle fût mangée crue
Par son boa
Elle fût mangée crue
Par son boa

Sur l'écran noir de mes nuits blanches où je me fais du cinéma...

Cette après-midi, j'avais rendez-vous au Drugstore. L'avenue des Champs est vraiment devenue le temple de la consommation de masse, une horreur. C'est bien simple, entre Promod, Marrionaud et la boutique des footeux - pour ne citer qu'eux, on se croirait aux Halles ! Cartier, Guerlain et Vuitton sont bien seuls... 

A propos de Vuitton, je trouve cette espèce de mégastore d'un goût douteux, où est la discrétion du chic français ? Pas là, en tout cas. Tout se perd... (Et je n'ai que 25 ans !) Reste l'avenue Montaigne et encore... Dieu (un bibobo) sait que j'aime Zadig&Voltaire mais franchement... Enfin j'arrête sinon je vais me faire traiter de vieille conne réac' !

Je me promène donc sur cette foutue avenue avec deux copines, parmi les touristes niais, les pétasses du quartier et les cols blancs. Tant qu'à traverser la rive, autant ramener des souvenirs. J'ai donc acheté Garden State (un moment que je le voulais celui-là) et un vernis Chanel sublimissime. Son nom : Fire. Tout un programme ! Je sais pas vous mais moi, je n'achète que des "peintures" Chanel. Rien à faire, les autres marques ont des couleurs nettement moins classes et une matière jamais égalée (Miss Pink, je t'entends t'insurger de ta contrée lointaine).

Après un goûter mérité (les filles, fallait pas prendre de fondant, pas raisonnable) et une séance "magazines people/mode" à la librairie du Drugstore, je décide de rentrer à pied. Ignorant le froid et n'écoutant que mon courage, je branche le lecteur mp3 direction rive gauche. Fuyons en vitesse ce quartier puant à souhait !

 

J'ignore si c'est à cause de la nuit ou de Marc Lavoine mais arrivé au pont de la Concorde, le blues m'envahit.

 La lune est pleine (enfin presque mais ne chipotons pas, restons dans l'ambiance comédie dramatique), Marc chéri me chante "Mon Amour" pour la 6ème fois, j'admire ma ville, ses lumières, ses mouettes (au vu de leurs envolées saccadées, je pense qu'elles fument du crack)... et je verse ma larme.

Je recommence peu à peu à jouir des yeux, ça fait du bien. Sérieusement. Il se passe quelque chose en moi ces temps-ci. Je grandis. Je raffole pas mais comme dirait Francky, that's life ! Au bout de 10 minutes de béatitude stérile, je repars, mon popotin congelé l'exige.

Ruminant mes idées ni noires ni roses sur le chemin telle une âme en peine, un signe du destin - doré - me frappe...

Au croisement de la rue du Bac et de la rue de l'Université, qui vois-je soudainement passer devant moi dans un 4X4 outrageusement vulgaire : L'homme qui perd sa graisse plus vite que son ombre, Karl en personne. Je sais, il est de bon ton de maudir l'homme aux bagouses goth' en ces temps de famine coulturelle (je devrais bosser chez Zurban...) mais quand j'ai vu Karl L himself, posant un court instant son regard bienveillant (si, si, comme s'il était subjuguée par mon charme slave !), j'ai soudain retrouvé la vue : Dieu existe, mes enfants !!!

Le reste du chemin, je l'ai fait avec les idées roses. J'en ai profité pour flâner à L'Ecume des pages, pratiquer mon sport favori, le lèche-vitrine (bah oui, à 20h30, tout est fermé) et virer la chanson fleur bleue de mes oreilles pour la voix de Billy Holiday (Solitude, avec Nina Simone et Ella Fitzgerald, un délice). Après l'atmosphère déprimante du VIIIème, je m'envole pour New York. So good...

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vendredi, 18 novembre 2005

RAS

Petits faits sans importance d'hier :

* Le désinsectiseur (qui vient chaque année, je précise au cas où certains - Konchita - imagineraient déjà l'appartement de la bobo comme le temple de la vermine) m'apprend qu'il y a des punaises au Crillon. Et des poux, comme dans beaucoup de palaces parisiens. Sympathique.

* Je me suis donc levée à 7H30 du mat' et ça, c'est un petit fait pour vous, un grand pas pour moi !

* Vive les marronniers !

* Après 10 jours de calme, ces putains d'ouvriers squattent à nouveau l'appartement du dessus. Mes journées sont ponctuées de coups de marteau, de résonnances, d'échos de grosses voix bien lourdes bref je maudis la Pologne. Et mon nouveau voisin.

* OB prévu au Palais de la Bourse. Les copines et moi préférons un dîner dans un restau pas loin. Excellente idée : une soirée y est annoncé à partir de 22H. Au dessert, un DJ bigrement sexuel au tee-shirt Run DMC ramène le - bon - son, des beaux gosses débarquent en masse, petite papote avec trois d'entre-eux le temps de boire une coupe - offerte- en leur compagnie, l'ex co-animatrice avec Mouloud (lui encore à la Bourse) nous balance ses bonnes vibes en pleine face, les gonz se lâchent... Définitivement, ceux qui voient le Hip-Hop qu'avec des samples de pop,
ceux-là faut les stopper, a base de popopop !!!

* A 2h du mat', on (n'est pas toujours un con ! Désolée, elle était trop belle et facile ET gratuite pour la louper !) m'appelle pour me dire que j'abuse. De quoi ? D'insolence. J'aime bien les petites filles mal polies.

 

mercredi, 16 novembre 2005

Je boude !

J'ai mal au ventre, j'ai des nausées, j'ai envie de pleurer, j'ai envie de chocolat, j'ai des idées noires, tout le monde m'emmerde, ma mère ne me comprend pas, je doute, j'ai des petits boutons, ma voisine met sa télé trop fort, y a Mireille Dumas chez moi, j'ai envie de pleurer, j'ai envie de rien, j'aime pas être méchante, j'aime pas les regrets, je ne m'aime pas, j'ai froid, j'ai la peau sèche, j'me sens pas belle, j'aime pas la nuit, rien ni personne ne me rassure, j'en ai marre des blogs, les cons me constipent, je vais vomir les pâtes, j'ai envie de dégueuler, j'aime pas manger, je supporte rien, j'ai envie de pleurer, j'ai envie de partir au soleil, je déteste tout le monde, j'aime pas être une femme, je vais avoir mes règles, je suis exhib, je vous emmerde, je déprime.

 
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