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vendredi, 22 juillet 2005

Abusé !

Décidément, en ce moment...

jeudi, 21 juillet 2005

Don't kill my Richard, please !!!

Je viens seulement d'apprendre la nouvelle sur LCI. Si un des ces enculés abîment un cheveux de ma target, je lui pète la gueule !!! Rich, honey, take care !!! Come in France, c'est plus sûr ;-)

Quand la musique a ce pouvoir sur toi...

Revient tout juste d'une après-midi shopping avec deux copines. D'Opéra, je suis rentrée à pied. Passer par le Louvre, flâner sur le pont des Arts et s'approcher tout doucement de chez soi. Ed Harcourt dans mes oreilles tout le chemin durant. "This one's for you", "Apple of my eye", "Loneliness", "Open book"... toutes ces chansons m'ont rendues tour à tour mélancolique, triste, nostalgique, optimiste, pleine d'espoir et enfin, tout simplement émue. Emue de voir le soleil épouser la Seine, émue de croiser tant d'êtres amoureux, émue de me sentir vivre. Je me sens à nouveau prête pour l'Amour. Et je vous écris cette phrase en écoutant "Apple of my eye". Je ne m'en lasse pas. Jamais cette puissance des notes ne m'échappera. Toujours elle m'accompagnera. Et j'espère, bientôt, la partager avec un garçon fait pour moi.

Aujourd'hui, j'aime intensément la vie parce qu'elle est trop sacrée pour la snober tous les jours.

Vous avez des dents magnifiques ! Et ces seins...

Que dire de cette matinée ? Entre un entretien d'embauche où mes formes ont visiblement fait trop d'effets et un détartrage chez le dentiste qui tourne en psychanalyse, je ne sais plus trop quoi penser. Rire ou pleurer ? Définitivement, j'opte pour la première solution. A partir d'aujourd'hui, je cesse toute lamentation excessive. Enfin, j'essaierai.

Je sais que bien que les hommes aiment les belles potrines mais merde, n'ont-ils vraiment qu'un organe pensant ? Si au moins cette connasse d'assistante avait eu les même nénés que moi... Mais non. Cette brunette plate aussi qu'une limande me regardait, avec ses yeux encerclés de verre grossissant, avec cet air qui semblait dire "suffit de passer sous la table, comme moi !". Okay, c'est un job. Mais franchement, leur poste, ils peuvent se le carrer où je pense. J'en ai connu des employeurs qui louchaient moins sur mon book que sur mon décolleté mais celui-là, il remporte la première place du podium ! Et sa façon de tripoter son stylo, beurk, me donne encore la nausée rien que d'y repenser. Je gère souvent bien les entretiens, décontraction juste ce qu'il faut, un ton sérieux et efficace, une voix claire et dynamique, bref, je gère. Professionnelle, j'ai adopté la bonne attitude usuelle ce matin. Mais vous allez sûrement me trouver culottée, conne et je-ne-sais-quoi d'autre mais j'espère -presque- sincèrement ne pas être leur putain de profil recherché. Et puis la boîte n'est pas ce qu'il y a de mieux en matière de presse mensuelle donc... RIEN A BRANLER DE LEUR POSTE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! Heureusement que je n'ai pas signalé l'existence de ce blog au cours de l'entretien, ça le ferait pas trop là tout de suite...

Bref, entretien relativement bien passé mais impossible de m'imaginer bosser avec un mec pareil et encore moins dans une banlieue pareille. Et je dis ça en ayant bossé à Porte de la Chapelle alors imaginez-vous...

Comme ce n'est pas un poste que je plaçais dans les plus paradisiaques, je quitte ce rendez-vous sans réelle amertume à l'idée de passer à côté. En même temps, si je l'ai, tant mieux mais c'est clair que les collègues ne resteront très certainement que des collègues... Suis un peu vache mais c'est vrai : même chez PMU Magazine, ils doivent être plus sympathiques.

Après ce temps un peu de perdu, je dois l'avouer, je fonce métro Monceau pour une séance de détartrage chez le dentiste des stars. Non, je déconne, enfin pas tant que ça mais chut, c'est top secret ! Le dentiste, que je connais depuis toujours, me signale, après quelques triffouillages ici et là dans la bouche, que les excès ne sont pas top top pour mes gencives. Elles sont fragiles, mes gencives. Aussi, bien qu'ami de la famille, le monsieur en blanc devient le temps d'une heure mon psy du moment.
C'que j'aime chez le dentiste, c'est qu'il me pose toujours des questions quand il a sont index dans le renfoncement de ma joue droite et que ma langue tente tant bien que mal de trouver sa place. Le pire, c'est quand j'ai soudainement besoin d'avaler ma salive et qu'alors le tube que j'ai dans la bouche sursaute et aspire ma joue interne. C'est toujours un peu gênant.

Enfin, à peine une heure plus tard, j'étais belle comme Barbie, les dents aussi blanches qu'une cuvette javelisée, le tout sans résultat chimique plus ou moins douteux. En partant (sans payer), je me sentai saine de corps et d'esprit. Oublié le quinqua crevard et repoussant de la matinée et à moi le sourire scotché dans le métro ! L'ironie, c'est que cette sensation de virginité dentaire me déculpabilise de tout excès, quels qu'ils soient. Suis peut-être pas très claire mais c'est sans doute mieux ainsi.
Tout ça pour vous dire que je serais encore certainement au chômage en août mais que j'aurais la banane malgré tout car j'ai le plus beau sourire de Paris ! D'ailleurs, pour une fois, c'est pas moi qui en rajoute, tout le monde le dit : j'ai un sourire magnifique et je suis tellement plus belle quand je souris que quand je fais la gueule !

Petit sondage pour confirmer mes doutes... Vous préférez quoi, un beau sourire ou des seins comme Monica Belluci ? (les filles, soyez honnêtes et quant aux mecs, tentez de vous mettre à la place d'une femme et non d'imaginer ce que ça ferait d'avoir une nana avec cette paire de robert : merci. Même si j'y crois pas trop...) :

mercredi, 20 juillet 2005

Petits achats du jour


Un petit haut déniché chez Comptoir des Cotonniers, un peu mémère selon une copine mais moi, j'adore : Schuey, shut up, please !


Des Nike réeditées (orthog ?) pour l'occasion, je les trouve sympa.

Là, j'écoute la radio d'un ami. Johnny Cash. Suis sereine.
Demain, entretien et dentiste. Relou.

Au fait, si vous décidez de déjeuner un de ces quatre midi au Lina's du Luco, un conseil : mettez-vous dos aux grilles.

Réveil en douceur

Quoi de mieux que commencer la journée sous les notes de vos artistes préférés ? Perso, le réveil est musical ou n'est pas (dans ce cas, je dors jusqu'à pas d'heure ou je fais trop la gueule pour entendre quoi que ce soit). Hier soir, j'avais mis mon réveil pour 9H15. Ouais, bon, okay, j'avais les yeux plus gros que les paupières ! Pas grave, quand il sonna ce matin à la-dite heure, je le retarde alors de 3/4 d'heure. Problème : à 10h, Morphée me quémandait encore quelques minutes. C'est donc à 10H36 que j'ai mis les pieds à terre (sur de la superbe tomette d'origine agréablement fraîche en été et sacrément traître en hiver).
Le hic, c'est que j'avais mis le réveil si tôt à l'origine car une amie me visite à midi et elle ne pourra pas poser un pied par-terre chez moi tellement le bordel y est impressionnant. Le rangement minimum s'imposait. Mais là, il est déjà 11h03 et hormis le lit de fait, rien n'est en place : les cd's partout (bon, ça encore, ça reste normal), des rouleaux de PQ vides étalés dans les chiottes, des magazines, des journaux et des pavés posés ci et là, des chaussures dispersées sous le table, le bureau, la fenêtre (aérez vos chaussures, please !) etc... Le pire, je pense, reste les fringues qui sont vraiment PARTOUT : pas un mètre vierge. Arfff, après tout, A-S vient pour me voir moi, tant pis pour le bordel, elle a l'habitude, tu me diras. Je sais, c'est très m'en foutiste comme réaction mais si ça vous déplaît, c'est pareil : je suis une feignasse et une hôte de merde. Tant pis.

11h10 : Paul Weller sur ma platine. Je me demande quelle version de "Wishing on a star" je préfère... La sienne est vraiment étonnante de "groovisme naturel chic". Tiens, d'ailleurs, lui, ce dandy anglais, je l'ajoute à mon palmarès rêvé. Et j'y ajoute également Julien Boisselier.

Ecoute "Thinking of you". Me fout une putain de pêche !

Z'avez vu les derniers commentaires ? Qu'en pensez-vous ? Est-ce vraiment Richard ou un imposteur qui s'ennuie le soir chez lui ? Moi, je connais la vérité.
Bon, je vous laisse là car il est 11h23 en bas à droite de mon écran et toujours ni douche, ni culotte, ni rangement mini-minimum. Ohlala et puis merde, RE-LAX, Jen !!!

Rich' !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

NB : ça va en déprimer plus d'un mais là, j'écoute le theme de Dawson's creek !!! hi hi hi !!! Pas grave, j'assume à mort ! Mais suivi de "In your eyes" de Peter Gabriel et de tas de chansons de Nick Drake : oui, je me justifie car j'ai un peu une réputation, vous comprenez ;-)

mardi, 19 juillet 2005

Laissez-moi rêver dans l'anonymat

Ah ! Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu'inconnu.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble parfait.

Tout ignorer de quelqu'un,
y a rien de mieux pour le trouver sans défaut, sans lacune.
Pour imaginer que son ramage se rapporte à ses plumes.
Une jolie gueule un matin,
ça donne envie de s'arrêter pour échanger trois mots sans grand intérêt,
puis se dire bon, les mots étaient de trop.
Ne pas poser de question,
ça vaut mieux pour garder sa première impression,
et que cette impression-là est belle et douce.

Ah ! Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu'inconnu.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble parfait.

Ne pas savoir d'où il vient,
y a rien de mieux pour lui trouver le charme fou des métis.
Pour imaginer que dans ses veines coulent Oslo et Tunis.
Lui donner, ça coûte rien,
des origines insolites et rares, c'est excitant.
D'autant qu'assez vite on apprendra qu'il est de Lille ou Caen.
Ne pas poser de question,
ça vaut mieux pour garder sa première impression,
mais que cette impression-là est éphémère.

Ah ! Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu'inconnu.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble parfait.

Ne chercher que l'incertain,
y a rien de mieux pour éviter la routine et l'ennui.
Pour imaginer que l'inconnu est ce qu'on veut de lui.
Quand on le connaît enfin,
là il devient si imparfait si chargé de défauts,
qu'il en est charmant, unique, humain, sans doute encore plus beau.
Ne pas poser de question,
ça vaut mieux pour garder sa première impression,
mais que cette impression-là est inutile.

Ah ! Comme ce parfait inconnu semble aussi parfait qu'inconnu.
Ah ! Comme ce parfait inconnu semble parfait.

Jeanne Cherhal, "Parfait inconnu".

It's off !

Bye bye, Sienna !

Non, je ne dirai rien.

J'ai dit nooooooooooooooooooooon : personne ne connaîtra le nom du type que je rêve de séduire dans mes nuits. Et seulement dans mes nuits. Quoique...

Madame rêve

Erratum : une faute assez énorme s'est glissée dans le texte. Une faute qui ne concerne ni l'orthographe ni la grammaire. Quel suspense ! Pour les curieux (et les nuls), la réponse se trouve dans les commentaires.

L’un de mes rêves était très étrange cette nuit. Pas si étrange que ça quand on regarde de plus près le scénario, qui ressemblait à une sorte de comédie pour ados branchés sur MTV. Une théorie dit que nos rêves sont le reflet de notre inconscient. Si tel est vrai alors… je fantasme (sur) ma vie de blogueuse. Qu’est-ce qu’elle dit, la bobo ? Pour être plus clair, je vais vous conter mon rêve, plus limpide sera cette note.

Selon mes souvenirs (un peu entachés par le pet’ dit "bonne nuit"), tout commence dans la rue d’une grande ville espagnole. A moins que ça se déroule à Athènes, je ne sais pas vraiment. Je marche sur un trottoir où les pavés forment une surface irrégulière, aventureuse mais charmante. Une femme marche, on va se croiser. Tout d’un coup, deux ou trois énormes souris font leur apparition quelques mètres à peine devant moi. Je sursaute, pousse un cri de citadine blonde ridicule. J’ai peur des petites bêtes, surtout quand elles pratiquent l’exode rural (j’ai l’impression qu’elles ne viennent que pour faire de ma vie un enfer). Précisons : certes, ce sont des souris mais je vous assure que dans mon rêve, elles avaient la taille non pas de mini rats mais de pigeons obèses. Donc, je continue. Me voyant bondir de trois mètres en arrière, la femme, d’une quarantaine d’années et l’air assez débrouillarde, accueille les créatures d’un large sourire et en prend même une dans les mains tout en tournant sur elle-même, comme les retrouvailles sur la plage de Deauville dans Un Homme et une femme. Moi, complètement ahurie et hébétée, je prends mes jambes à mon coup et entre dans la première entrée d’immeuble que je vois, c’est-à-dire immédiatement à 15h.
Subitement, sans véritable raison, je me retrouve dans une sorte de Palais des glaces, vous savez cette attraction que l’on adorait étant môme, au Jardin d’acclimatation. Et là, seconde mini syncope : une souris, plus petite celle là, me nargue un mètre devant moi. Puis elle se barre aussi sec par un trou je-ne-sais-où. Comme par magie fantasmagorique, je ne suis non plus dans un couloir d’immeuble ni même en Espagne ou en Grèce, je suis à l’entrée d’une porte, devant La Coquette (si, si) et une autre nana habillée en verre alien. J’ai l’impression d’être dans un bâtiment scolaire, sur le campus d’Orange County. Très bizarre. Et là, avant de franchir la porte qui me donnera accès à une fête organisée par les étudiants (dont visiblement, je fais partie puisque plus tard, j’échangerai quelques mots avec un professeur, une dame aux cheveux blancs, très new age californien), la fille en vert me demande si je suis intéressée par la guitare qu’elle vend seulement 7euros. Au début très enthousiaste, je réalise que sa guitare n’est qu’en plastique, même les cordes sont en plastique telles six grands fils de scoubidou même pas tendus. Cette vision du monde plastique me fait penser à un bouquin de Steinbeck mais j’ai oublié lequel, peut-être The Old man and the sea. Sais plus. Bref, après quelques minutes à discuter mecs et guitare avec La Coquette et la fille en vert, je vais faire la fête. Pleins de connaissances croisées.
Tout d’un coup, je me vois en train de discuter avec la prof, elle même accompagnée d’une pote du même âge (la soixantaine épanouie) devant un stand de jupes magnifiques. La vieille me dit "Essaye-la, elle va t’aller comme un gant" et moi je lui réponds catégoriquement le contraire, limite agressive. Elle me fait sûrement penser à ma mère (dans l’inconscient, j’entends) sauf que ma mère est plus jeune et et blonde. Soudain, deux copines arrivent et me montrent du doigt un mec pour qui j’ai le béguin : ce salaud est en train de draguer à mort une connasse, une espèce de russe parvenue super bien foutue, les cheveux longs et tout et tout, bref, suis verte. Ai l’impression de revenir 10 ans en arrière, pendant les soirées lycéennes où l’on est sans cesse à fleur de peau. En y réfléchissant, cette nature un peu frêle n’a malheureusement pas tellement changée en ce qui me concerne. Donc, cette target, la voilà avec une autre, tous deux à quasi entrelacés, lui prêt à sortir sa langue et autre chose dans sa chambre, elle, à deux doigts d’exulter… Et je me réveille. Frustrée. Songeuse. Déstabilisée par ce rêve.

Rêver de personnes virtuellement familières, c’est bizarre. Cela veut-il dire que ce blog, que j’entretiens avec soin, prend trop de place dans ma vie ? Sans doute, mais ça, je le savais déjà. Mais dès le boulot dégotté, ce blog aura, je pense, moins de chance d’envahir ma vie. Remarque, quand j’en vois certains, je m’interroge. Quoi qu’il en soit, si j’essaie d’analyser vite fait mal fait cette échappée nocturne, j’en conclus que :
Ma relation mère-fille est encore loin d’être pacifique,
J’aime pas tellement le vert branchouille,
J’ai envie de me remettre à la guitare,
La souris que j’ai vue sous le pied de mon amie le 13 juillet rue de la Roquette m’a vraiment écoeurée,
La blonde me fascine,
J’ai à nouveau envie d’exotisme méditerranéen,
Faut vraiment prendre rendez-vous avec le nutritionniste,
Je n’arriverai jamais à enterrer intégralement le cadavre de mon enfance.
En revanche, je me demande encore pourquoi j’ai rêvé de ce blogueur et pourquoi j'étais si jalouse…