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mardi, 19 juillet 2005

Au secours !

medium_ausecours.jpg

Faites l'amour, et encore l'amour... pas la guerre

Heraldsun

lundi, 18 juillet 2005

Pffffffffffffffffffffffffffffffff....

Faut vraiment arrêter les conneries, ça m'endort trop la tête. Et avec cette putain de chaleur, je ne distingue plus la cause de mes étourdissements. Faudrait sortir mais tout est trop loin. Passer sous une douche - froide, évidemment - réveillerait sans doute ma neurasthénie passagère et mes seins mais... trop à la masse. Chié, je voudrais pourtant bouger mon cul jusqu'au Champion avant que les actifs accourent dans les queues, le caddie rempli de conneries bio et de vin pas si génial. Mais vu ma tronche décalquée et le courage ambiant, risque de pas grignoter ce soir. Putain, c'est vraiment n'importe quoi ! Remarque, ça m'évite de débourser pour un psy à la con. Pour l'instant. Si, dans les 10 minutes qui suivent, un rayon de soleil inonde la pièce, je m'habille et je bouge. Dieu tout puissant, mouille les pavés parisiens, s'il-te-plaîiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiit ! (Toute impression d'utilisation excessive et vulgaire du sens figuré n'est pas (que) le fruit de votre imagination.)



Putaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin !!!

Haut et fort, bouh, c'est trop nul ! . Cet hébergeur inconstant m'a volé deux posts, l'un sur Viktor Robert, un journaliste chez iTV métrosex' à mort (lui, pour un coup d'amour dans sa cuisine , c'est quand il veut) et l'autre sur le clone de mini-Pujadas, présentateur actuellement aux manettes du JT de 13h sur France 2 et atrocement formaté. Mais comme je suis une feignasse, il était hors de question de remettre en forme mes pensées. Donc, toi, le travailleur qui bidulle des PC toute la journée chez H&F : tu as tout intérêt à vite rétablir ce problème car je suis pas contente du tout !!!

Un dimanche soir devant ma télé

Je suis en train de regarder Les Chroniques de San Francisco version série tv sur Téva et franchement, j'ai l'impression de nous y voir !

L'Amour est grand et je suis toute petite

Retour à Paris. Weekend très bourgeois mais pas si ennuyeux. Seul hic : j'ai attrapé la crève. Ne me demandez pas grâce à qui. Paris est toujours aussi ensoleillé et mon appartement horriblement bordelique. Pas grave, j'adore remettre au lendemain ce que je peux faire aujourd'hui.

Ce matin, ai regardé un très beau film sur Bashung sur Planète. Ce mec est vraiment l'un des derniers vrais rockers de la scène française. Si seulement je pouvais me dégoter le même... Du coup, je me repasse "Madame rêve" pour la cinquième fois.

Pendant que certains bobos cherchent le secret du beau sexe sous les jupes des filles peroxydées, je me demande si l'homme de la rive gauche n'est pas aussi plat qu'un rostï helvétique. Je songe sérieusement à abandonner la cible 30-35 ans pour revenir aux sources : les jeunots de 25 ans. Même âge, même perception ? Pas sûr. Mais au vu des déceptions sentimentales accumulées cette année auprès des mâles trentenaires, je vais une dernière fois tenter l'impossible : dénicher un garçon (un homme de 25 ans, ça sonne bizarre) du même âge que moi, pas trop crétin, drogué juste ce qu'il faut, qui saît dire merde à maman (la belle-mère envahissante et prout-prout, j'ai toujours eu beaucoup de mal avec) et surtout, qui gagne suffisamment d'argent pour satisfaire mes besoins de putasse bobo. Ceci n'est pas un avis de recherche, soyons clair. J'dis ça parce que parfois, faut voir ce que je reçois comme mails...

Pourtant, le petit orgasme prêt-à-s'épanouir au fond de moi me dit que le trentenaire est bel et bien ma target idéale. Bon, le coup de l'orgasme, c'est vrai, il est là, toujours au garde-à-vous. Mais il n'y a pas que ça. Mon coeur de bobo insatisfaite, quant à lui, tend à me pousser dans des bras un poil plus mûr. Et quand je dis un poil, je confirme, c'est vraiment un poil : entre le jeune cool de 25 balais et le trentenaire lunaire, les différences ne sont franchement pas si flagrantes, hormis peut-être ce charme plus présent chez "le 3+0 et des poussières".
Sans doute le 4+0 est-il plus rassurant, moins coq et enfin mûr mais c'est définitivement non pour moi, ceux là sont trop vieux pour mes seins encore jeunes d'esprit.

Au final, encore un post inutile où j'en viens toujours à la même conclusion : en-dehors du délicieux "one night stand" chronique (mon dernier en date est déjà périmé : shame on me : je vais me rattraper, c'est promis), c'est un trentenaire juif caméléon et spirituel que je recherche pour ma vie d'adulte. Mais comme à 25 ans, je ne me sens pas si adulte que ça (les faits, malheureusement ou pas, le prouvent), je continuerai de prétendre au grand amour... pour mieux endormir les foules qui puent la testostérone et le donjuanisme de bas étage.

Une soirée parisienne

5H24. Viens de rentrer. Retour sur une soirée pleines d'imprévus et de rencontretes enrichissantes. Si des fautes apparaissent régulièrement, c'est normal. Je devais me rendre au concert de Seu Jorge à l'Opéra Garnier vers 19H30. Raté. Je me suis endormie comme une merde en fin d'après-midi. Réveil à 21h. Dégoûtée : 1H30 de queue pour rien (cf note précédente). Ai donc commencée la soirée par le pique-nique organisé par quelques amis blogueurs. La rencontre débutait mal : je me pointe aux Tuileries, comme convenu, avec mon sac de food, et là, personne. J'appelle Schuey. Première confrontation téléphonique, premiers "enfoiré" et "salaud" lançés à la va-vite : la modasse m'explique que oui, les Tuileries, c'était pas l'idéal pour un r-v chaleureux (les jardins étaient exceptionnellement fermés pour cause de fête nationale) et que oui, il faut que je ramène mon cul-cul aux Invalides.
Arrivée 15 min plus tard (j'ai ouvert une mini pink champagne sur la route : fallait bien ça puisque le feu d'artifices débutait sans moi). La modasse sautille comme une endive dans un plat trop huilé (la modasse aime être "high") afin que la bobo le situe, lui et sa bande blogopotes. 2 minutes plus tard, je suis devant EUX : une dizaine de blogueurs mondains et de non blogueurs épicuriens. Negrito&Co, La Coquette, mon circoncis préféré, ma modasse rive droite... tout mes chouchous (ou presque) sont là. Et c'est sans m'en rendre compte que je pars dans des discussions de blogueurs passionnés avec un tel ou un tel... Seul bémol de ce pique-nique : le départ de Môsieur "j'ai des grosses réunions demain, faut que je sois sérieux, je peux pas me coucher tard" beaucoup trop tôt. Tant pis pour lui, il ne saît pas ce qu'il rate. En l'espèce, un bal des pompiers en compagnie des plus fêtards de ce pique-nique. C'est donc au bal des pompiers de la rue de Sévigné ( comme quoi tout arrive) que j'atterris en compagnie de Negrito et sa belle, Shuey et quelques anglais . Parmi les anglais, il y en avait un qui ne m'avait jusque là pas fait impression. Je l'avais à peine remarqué. Je me pencherai que plus tard sur son cas. Entre temps, j'ai eu le temps de danser deux rocks sexy et envoûtants (dont un très chaud) avec un beau paumé qui me fera penser plus tard à un mix de Doriand et de Julien Baer. J'ai également profité de mon état pétillant (le champagne...) pour me la jouer rockeuse sur le retour avec un anglais moustachu. Jusqu'ici, tout va bien. Je découvre mes nouvelles relations blogosphériques avec grand plaisir et visite la coin gay du bal et profite de la présence d'un des blogopotes pour tenter quelques confidences. A moitié réussi. Je ne le reverrai plus de la nuit, sans doute perdu dans quelques cuisses chaudes et accueillantes. Heureuse et pompette, je m'installe alors sur une marche, au fond de la cour, prête à entamer ma énième coupe de la soirée. Et là, je ne sais plus le comment du pourquoi, je me suis mise à parler et à parler avec l'un des fameux anglais rencontrés aux Invalides. On parle en anglais et parfois en français (celui qu'il a retenu en un an d'études il a longtemps de cela). Amour, religion, vrai amour, amour, recherche de l'amour, complexité de l'amour, tout ce qui concerne le beau sentiment y passe. Peu à peu, tous nos comparses rentrent chez eux. Sauf nous. Une heure plus tars, la conversation est toujours trop intense pour l'achever. Nous décidons de prendre un dernier verre et de rentrer. Mais arrivés dans la rue, loin du brouhaha festif, l'idée de nous séparer nous paraît bien impossible. On le comprend sans rien dire. Nous décidons donc de marcher jusqu'à un taxi : lui va vers le Sacré Coeur, moi, vers Odéon. Tout nous sépare, la langue (mais suis pas si nulle en anglais, n'est-ce-pas Schuey !), les chemins, et pourtant, on est bien ensemble. On discuterait jusqu'à demain soir sans un battement de cil ni un bâillement. 1/2h plus tard, un taxi nous nargue : bien que scotchés l'un à l'autre, la tentation de glisser son cul sur la banquette arrière d'un taxi ne nous est pas indifférente. On rentre dons le taxi : dès lors, nous savons que l'on regrettera cette interruption brève et violente de cette intimité qui nous liait dans la rue, quand nous ne formions qu'un couple beau et sans sexualité outrancière. Odéon : 5H10 : je dois descendre, arrivée au carrefour Odéon. On se regarde en silence, sans gêne : on se dit "je t'aime" avec les yeux et "à jamais" avec la bouche. Furtif mais beau. Il s'appelait Richard. 31 ans, je crois. Beau de partout. Il me promet de visiter mon blog une fois à Londres. Lui, j'aurais pu l'aimer fort, très fort. Il est 6h15, je vous écris mes impressions encore toute fraîches d'une soirée parisienne ordinaire. Un 14 juillet ordinaire mais beau. Le jour se lève à grand pas. Demain est un autre jour. Dommage. J'aurais aimé que cette nuit dura une éternité. Richard. Pourquoi fait-il qu'un anglais qui parte demain soir me retourne le coeur aujourd'hui ? C'est drôle comme deux êtres peuvent s'attirer tel deux aimants indissociables, subtilement et passionnément... Sans doute suis-je trop fleur bleue...

jeudi, 14 juillet 2005

Rester motivéE !!!

Comme prévu, c'est avec le popotin sur la selle de mon vélo que je me suis rendue à 10H30 à l'Opéra Garnier(bon, j'avais 1/2h de retard mais une copine très patiente s'était déjà faufilée dans la queue). Arrivée au Palais Royal (jusque là, la route était déserte comme j'aime), je vois au loin un cordon entourée de flics bloquant l'entrée sur la rue de Rivoli. Okay, c'est le 14 juillet, les patrouilles sont prévues mais bon, pour l'instant, il n'y a que moi, ces flics et mon vélo. Que fais-je donc ? Je joue la blonde (que je ne suis pas). Juste un peu. Pas trop sinon ça les énerve. C'est donc l'air ahurie (je le fais très bien) et naïve et surtout TRES souriante que je m'arrête devant les deux gros vigiles et demande : "Bonjour messieurs, puis-je traverser la rue de Rivoli, s'il-vous-plaît ?" Et là, ni une ni deux, le plus jeune des deux (et le plus potable) serre ma roue avant entre ses deux cuisses et me dit, fière comme un coq : "Je ne pense pas sinon... je devrais vous mettre les menottes !" Alors moi, pas bimbo pour un sous (pensant réussir à le séduire un temps soit peu afin d'arriver à bon port), je lui réponds du tac-o-tac : "Des menottes ? Brouuuuu (je vous laisse imaginer la mine guillerette et la voix un brin coquine - qui a dit salope ?- sur lesquelles j'ai lançé ça) !!!"
Alors qu'il avait l'air opé pour me permettre un passage éclair (j'étais devant l'entrée du Carrousel du Louvre, il me suffisait simplement de traverser pour rejoindre l'avenue de l'Opéra), l'autre gros costaud perd soudainement patience et me demande pas très gentiment de passer par le métro pour rejoindre le trottoir d'en face. Okay mais là, je ne vois aucun chars ni légionnaires arriver et je réïtère donc ma demande. "Non, je vous ai dit non, c'est clair ?!". Et vous savez comme ils peuvent être abrutis et sourds. Ce n'est pas de leur faute, je l'entends, mais vu que son collègue était sur le point de me laisser passer, je me dis qu'il y a bel et bien des gros connards parmi eux. (Je sens que cette réflexion va encore contrarier quelques nazes qui s'entêtent à lire ce blog bien qu'ils me détestent : Ah, l'amouuuuur !) C'est donc un peu énervée mais zen d'apparence que je remonte un peu la rue et tente une traversée rapide et discrète de cette foutue rue de Rivoli. Et là, le but atteint, un autre lourdaud me siffle. Moi, je fais mine de ne pas entendre. Second coup de sifflet. Plus catégorique, celui-là. Je me retourne, fais mine de ne pas comprendre et c'est devant une bande de japonais silencieux que je me vois rappeler à l'ordre, avec pour obligation de faire marche arrière (comme quoi, quand ils veulent, je peux pédaler tant que je veux sur la rue vide) et de livrer mes papiers d'identité (les mots résonnent encore dans ma tête, comme lorsque les Inconnus se foutaient de la gueule des flics dans leurs sketches des début). Pas de chance, je n'ai jamais de passeport sur moi. Jamais de carte d'identité. Et pour le coup, même pas de carte orange. Après un "désolé, monsieur l'agent" et un "vous comprenez, j'ai rendez-vous avec un artiste brésilien à l'Opéra, je suis son attaché de presse et je suis déjà très en retard", rien à faire, c'est définitivement mort pour toute échappée belle. Et c'est donc en métro que je suis arrivée avec beaucoup trop de retard (comme d'habitude) à l'OG, suant comme une vache et stressée comme une cadre sup' de 27 ans sans amis et sans vibro. Mais le pire, car oui, il y a pire, c'est qu'une queue de plus d'1H30 m'attendait. Sous une chaleur déjà pesante à 11h, mon amie et moi avons attendu, douté (les organisateurs venaient régulièrement pour nous décourager, laissant entendre qu'il n'y avait plus de places), bronzé, ri et sympathisé avec un mec et deux nanas fort charmants. Quelques beaux jeunes hommes dans la queue, espère les retrouver assis près de mon siège ce soir. Mais bon, CA Y EST : j'ai ma place pour voir Seu Jorge (encore une fois) ce soir à l'opéra Garnier !!! WOHOUUUUUUUUU !!!!
Mais la journée n'est pas finie : je dois retourner à Cadet dans l'aprèm (ça me gave), retourner chez moi, repartir pour l'opéra et rejoindre quelques amis après, pour un rv au sommet. Bon, cela dit, je sens que les heures seront courtes aujourd'hui et que je n'ai pas fini de stresser tellement je serai en retard à chaque rv. Mais c'est pas grave, je vois Seu chéri et je vais rencontrer deux ou trois ovnis... Suite au prochain épisode.

Nouvelle note creuse, insipide, coconne et réac signée de la main d'une pétasse du VIème

Lever douloureux. Nuit trop courte. Doit être à l'Opéra-Garnier dans une 1/2 heure. Je me tâte : y vais-je à vélo ou en métro ? Le vélo, c'est sympa si les voitures sont au garage en ce jour férié tandis que le métro, moins je l'utilise et mieux je me porte (rebolote hier : j'ai encore senti ces odeurs nauséabondes de pisses pourries par la chaleur ambiante à Châtelet vers 00h30 : puisqu'on me taxe de réactionnaire raciste (voir commentaires de la note précédente) en réaffirmant cela, je propose donc à trois lecteurs consternés de prendre leur balai, leur baril de javel et de mettre de jolis gants pour nettoyer l'escalier qui mène du couloir de la ligne 14 à la ligne 4 direction Pte d'Orléans ainsi que la fin de quai côté queue de train. MERCI.) mais il ne doit pas y avoir foule non plus dans le tube aujourd'hui, vus le nombre de fêtards croisés hier sur ma route. Je crois que je vais prendre mon bicycle : faut que je me fasse -enfin- des belles gambettes. Quelques lignes de pensées matinales insipides et "coconnes" pour réaliser qu'il ne me reste plus qu'1/4 d'heure. Trop de choses à faire aujourd'hui : prendre des billets à l'Opéra-Garnier (et sûrement attendre plus d'1/2 heure dans une queue. Avec des beaux mâles ?), passer de nouveau rue Cadet pour acheter un truc, visiter le nouvel appartement d'une amie et par la même occasion y boire ma première coupe, acheter deux trois trucs pour ce soir (le Monop' est-il ouvert aujourd'hui ? Dites-moi oui !) et enfin, réussir à masquer au mieux possible un bouton naissant sur la gueule (ça peut me prendre une heure !). Le tout sous une chaleur écrasante.
Au fait, le concert brésilien était vraiment sympa hier soir à la Bastille. Seu Jorge, toujours aussi doué. Gilberto Gil, toujours le même punch et Henri Salvador toujours aussi en forme. Quant aux autres, ça allait cinq minutes mais après, ça devient vite fatigant pourvu qu'on soit une mini-inrockuptible avant tout. Mais l'alcool permet toujours de se remettre dans le bain aisément... et les quelques garçons croisés dans la nuit ne sont pas étrangers à la durée de ma nuit. Rien de cochon, rassurez-vous. Ou plutôt, rassurez- moi !
Ouch, plus que cinq minutes pour me préparer ! Let's go !

mercredi, 13 juillet 2005

Bobo dans le métro

Faut que j'aille rue Cadet cette après-midi pour récupérer un truc. Rien que d'imaginer traverser la rive, ça me fatigue. Mais j'ai pas le choix. S'il y a bien une chose qui ne me manquait pas dans le Sud, c'est ce fichu métro, toujours aussi dégueulasse en été qu'en hiver. Merde, la Mairie de Paris pourrait faire un effort ne serait-ce que pendant les grandes vacances, où des milliers de touristes découvrent notre belle cité et sa déchetterie urbaine mobile. La dernière fois, je suis quasiment tombée pied à pied avec une grosse merde humaine sur le quai de la ligne 4 à Châtelet. Véridique (Je dis ça pour les lecteurs de province qui doivent devenir un peu plus anti-parigots en lisant cette anecdote.). Je trouve ce laisser-aller vraiment dommage. Ce n'est parce qu'on n'a échoué à la candidature des JO qu'on doit abandonner le réseau urbain dans un tel état aux citoyens !!! Quand on voit que le métro d'Athènes est 1000 fois plus propre que le notre, il ya de quoi se poser des questions. Certes, le leur est récent mais n'oublions pas qu'il y a peu, la Grèce était encore le pays le plus pauvre d'Europe et que le pays est également réputé pour sa pollution ambiante. Donc quand je vois qu'on peut s'asseoir sur un quai de métro héllénique mais qu'en revanche, on laisse ces moutons de Panurges, pardon ces touristes laids et encombrants, découvrir ma ville en même temps que ses immondismes souterrains, je m'interroge. Surtout que les affaires vont déjà tellement mal qu'il est inutile d'ajouter des merdes à l'état des lieux. Je dînais hier sur une terrasse près du Palais Royal (près de chez Tony&Guy pour les péteux) et franchement, j'étais assez surprise du nombre peu important de touristes dans les rues ou dans les bars et cafés. Pour ma part, tant mieux. Je n'aime pas les touristes. Enfin, la grande majorité d'entre eux. Ils m'exaspèrent et m'empêchent de circuler comme je l'entends dans les rues. Bref, j'arrête ici sinon vous direz que je suis aigris et rabat-joie (eh oui, encore). Sur ce, je vous laisse en informant ceux que ça intéressent que Gilberto Gil chantera ce soir à la Bastille. En tout cas, moi, j'y serai. Il y aura aussi Seu jorge à l'Opéra-Garnier demain.

mardi, 12 juillet 2005

Je dois être parano...

Tout mon entourage me le répète inlassablement : je vois le Mal partout, je crois que tout le monde me déteste un jour et pense le contraire le lendemain... Bref, je suis ce que les spécialistes nomment une paranoïaque. J'assume parce que me rends bien compte que c'est la stricte vérité. J'ai beau prendre sur moi de temps à autre, la méchante prise de tête avec les neurones qui surchauffent et tout et tout réapparaît toujours. Chassez le naturel, il revient au galop. Tout ça pour en arriver où, me demanderez-vous. J'y viens.
Ce matin (il y a 1/2 heure soit à 10h20), en découvrant mes nouveaux mails, j'en ai remarqué trois qui sortaient du lot à cause de leur origine blogosphérique. Les trois auteurs sont des lecteurs. Donc trois personnes que je ne connais que depuis deux mois environ mais dont, étrangement, l'esprit ne me paraît pas si loin du mien. J'entends par esprit la vision des choses, des gens, de nous bref de la vie. Qui sont ces protagonistes bien curieux de connaître la Jen qui se trouve derrière cet écran, désireux de discuter, de rire et pourquoi pas de pleurer. Et si l'homme de mes 25 ans était un blogueur ? Après tout, pourquoi pas ? La vérité, j'y crois pas et pense peut-être qu'il est préférable de ne pas y croire. Anyway.

Donc, premier mail, un déjà-vu dans ma messagerie. Je l'appellerai mister T. Se reconnaîtra-il ? Dans son courriel, rien de surprenant, juste une confirmation. La -bonne- surprise était dans son mail précédent. Je vous en parlerai mieux dans une prochaine note.

Passons donc au second mail, celui d'un ovni parmi mes 6-7 blogueurs et blogueuses chouchous. Je l'appellerai Coco (N'y voyez aucun jeu de mots subliminal. Quoique.). Et Coco, après m'avoir souhaité mon anniversaire avec 28h de retard plus tôt dans la journée (tant mieux, j'eus l'impression de rajeunir d'une journée et c'était sensationnel : il m'en faut peu finalement !), me maila à nouveau pour me préciser un truc. Son mot, qui ne contenait rien de sexuel ni de transcendant (bande de vicieux !), m'a étonné pour son état d'esprit. En fait, c'est juste pour dire que j'aime bien ce mec (bah oui, encore un), j'ai l'impression qu'il ressemble à certains de mes potes ; il a l'air cool.

Troisième et dernier courrier. Celui d'un homme (je ne peux plus dire garçon, il se vexerait si ça se trouve) qui aime bien être snob et manger du camembert à la petite cuillère. Et c'est en lisant son mail que l'inspiration est venu pour cette note. Voilà, je vous explique. Donc, ce lecteur, on s'échange des mots par blogs interposés, comme je le fais avec certains d'entre-vous. D'invitations virtuelles en mises au défi un peu moins lointaines, me voilà désormais au pied du mur : le snobard (c'est affectueux, j'le jure sur la tête de mon chien ; j'aime mon chien comme un être humain, et ceux à qui ça déplaît, allez lire ailleurs si j'y suis !) m'invite bel et bien ce weekend pour un tour dans le Paris Snobe-t-il ? (Paris, Taxi Girl : j'adore). Bon, là, c'est du concret : il me laisse son numéro de portable. Alors, si Natacha lit ces lignes, elle saura ce que je pense un peu puisque son wifi-picning m'a donné la même impression. Mais si, souviens-toi.
Bon, en gros, c'est que j'ai à la fois le désir de voir cet inconnu qui me fait rire derrière mon pc ET, dans le même temps, la crainte de rencontrer une personne qui me connaît comme la bobo qui passe dans Elle et qui dit chercher le prince charmant toutes les deux notes environ. En fait, je me rends compte que non, c'est vous qui dîtes toujours ça. Surtout les mecs, j'ai remarqué. Enfin, voilà. C'est pas comme si je voyais pleins d'autres blogueurs en même temps... Non, là, c'est seulement lui et moi. Qu'est-ce que je fais ? Je me questionne un peu sur la manière dont il interprète mes paroles mes écrits. Et me voilà de nouveau en pleine séance de compulsion paranoïaque chronique. Moi aussi, je devrais lâcher prise. Mais je sais pas, je vais certainement accepter, ce sera marrant. Mais je trouve malgré tout cette hypothétique rencontre un peu bizarre. Je ne sais pas si je vais dire oui tout de suite. Je suis sûre que vous allez tous me dire "vas-y", "tu vois le mal partout", "arrête de vois des obsédés partout" et nagnagni et nagnagna. Okay mais je reste songeuse quand même. Merde, j'ai le droit après tout.
J'aurais préféré le voir en compagnie d'autres blogueurs... Suis mon regard...

C'est Narcisse qui dit que je ne suis qu'une femme-enfant, souvent plus proche d'une gosse... Il a raison.

Ah oui, sinon, hier, j'ai reçu d'autres mails provenant tous de mâles. Alors, les filles, vous me laissez avec tous ces circoncis et non-circoncis sans venir à la rescousse ? Pleeeeeaaaaaaaaaaaaaaaase ! C'est étrange tous ces brusques déferlements hormonaux, oups, amicaux, sorry, depuis mon retour de vacances... Non, Jen, arrête de croire que tous ces mecs veulent juste séduire la blogueuse la plus émérite de tous les temps, la star de Elle, la plus bronzée des parisiennes, la plus drôle et la moins péteuse modasse :-p
Ah oui, j'ai aussi chaté avec un garçon qui m'étonne.

BOF : Amos Lee (encore et toujours), Les Négresses vertes Acoustic, Camille, Lamb, Aznavour, Mathieu de la Star Ac' en acoustique au château (je vous raconterai), The Clash, "Les petits papiers" par Le Comité pour les sans-papiers et Coralie Clément.