Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

« 2005-06 | Page d'accueil | 2005-08 »

mercredi, 27 juillet 2005

Je voudrais dormir

J'aimerais bien me coucher mais le corps n'est visiblement pas d'accord. Alors, je surfe. Chez vous et ailleurs. J'en profite pour lire les posts de vos débuts. Marrant l'évolution chez certains. Il y a un blog que je connaissais vite fait de nom mais ce soir, je l'ai parcouru pour de bon et j'aime vraiment bien, c'est Le journal virtuel d'un alcoolique mondain (la flegme de mettre le lien, démerdez-vous). Il déteste les connasses comme moi, apparemment. Je l'apprécie d'autant plus.

J'ai également visité deux blogs coquins. Quelques blogueurs estiment que je ne suis pas très pudique. Je ne trouve pas, surtout quand je vois des couples exhiber leur vie intime, très intime. Vous me trouvez un peu trop exhib', vous ? Si jouer la nympho, parler de mecs à tout-va, afficher ses opinions et montrer ses dents incarnent l'impudeur, alors okay, j'assume. Pourtant, je vous cache (tiens, ça fait bizarre de dire ça) tellement de trucs. Je parle pas des vraies amours (ou très rarement et en coup de vent), des soirées un peu olé olé, de la vie professionnelle (on sait jamais, si je me faisais griller...), de la vie familiale, des heurts avec certains proches... En pensant cette liste, je réalise que c'est sans doute ça qu'ils appellent l'impudeur. Voire l'indécence.

C'est drôle tous ces points de vue qui arrivent au final à la même source. Certains mettent pas écrit leur vécu, d'autres l'extrapolent un peu. Parfois beaucoup. Les uns se soignent avec leur blog, les autres s'en servent pour mieux se mentir. Moi ? Un peu de tout ça.

Demain, soirée sur une péniche. Sais pas à quoi m'attendre, une copine qui m'embarque. Verrai bien. Peut-être une perle rare m'attendra là-bas, qui saît... Je vous raconterai, pardon je m'exhiberai sur la place blogopublique ! Allé, bonne nuit ou plutôt bonjour et bon courage au bureau !

mardi, 26 juillet 2005

Il est trop gentil papounet chéri !

medium_images.jpg
Hello Kitty et son business de rêve.

En boucle

Reviens du Dôme. Un verre avec une amie, une vraie. Suis rentrée sous un ciel gris. Un peu trop gris. Dans mes oreilles, Julien Baer me disait toute sa mélancolie. A cause de lui, je repense à Lui. Comme cette belle âme le chante, "je tourne en boucle et à chaque fois, je reprends l'histoire au même endroit". L'été est là mais mon coeur est le même qu'en hiver. Aujourd'hui. Toujours revenir à Lui. Jamais réussir à t'oublier. Cette histoire me poursuivra, malgré moi. Comment avancer, sans Lui, sans ton rire, sans ces accords, sans nos heurts, sans ton incertitude, sans ta folie, sans ton odeur, sans cette osmose assassine qui a eu raison de nous.

"Je tourne en boucle et à chaque fois, je reprends l'histoire au même endroit". Demain, le ciel sera voilé, mon coeur aussi. Mais le soleil se cachera moins, c'est ce qu'ils disent en tout cas. J'espère qu'ils ont raison, j'ai envie de sourire demain.

Je hais l'âme slave.

Vous avez un message

medium_arcencielleplusbeau.gif
10h35 et déjà debout. J'adore me lever tôt comme si c'était normal. Hier soir, j'ai assez halluciné du peu de people dans la rue; okay, c'était un lundi et il faisait pas un temps génialissime (mais il faisait bon et il ne pleuvait pas) mais au point de ne voir QUE des touristes sur le trottoir, ça fout les boules. M'en fous, moi aussi je vais me casser, na.

10h39 : j'entends la voisine du premier, une Brésilienne un peu olé-olé, s'envoyer en l'air. C'est drôle, ces petits cris qu'elle pousse. C'est comme si elle avait un orgasme divisé en une vingtaine de morceaux... Dûr à expliquer. Elle me donne envie, cette conne. Faut dire, faire l'amour au réveil, avec son homme (pas avec un one night stand parce que eux, je les vire dès qu'ils sont debout le matin, je les méprise trop pour les voir encore chez moi, beurk), il n'y a rien de mieux. Je n'ai pas envie de développer sur l'amour et moi et moi.

Pour finir, je tenais à vous copier-coller quelques passages d'un mail qui a retenu toute mon attention hier soir. Dommage, j'étais dans un état trop happy people pour apprécier à la juste mesure toute la finalité du courriel en question ; je vais donc le relire avec vous. Ce mail vient du fameux blogueur à qui j'ai lâchement foutu un lapin samedi (voir post "Salope"). Je sais, c'est pas sympa de balancer comme ça, c'est même très bas, je détesterais qu'on me le fasse.

"Mon appréhension vient du fait que je sais à qui j'ai donné rendez-vous : Une fille qui se décrit comme étant quelque chose que je n'aime pas spécialement, avec des goûts et des opinions différentes voire même très lointaines des miennes ... Bref, ma hantise, c'était un peu de me trimbaler Candy au pays de l'art contemporain ! Quitte à ce que je croise une connaissance avec une déguisée en arc-en-ciel, elle (la connaissance) sera sûrement assez stupéfaite" NON, JE NE SUIS NI UN BONBON ACIDULE NI UN ARC-EN-CIEL !!! J'aime juste le rose, j'ai le droit, merde. Pour info, samedi, je portais mes fameuses Bensimon roses toutes vieilles, un jupon noir et un haut rose sur un débardeur blanc, bref rien de vraiment flashy à mes yeux. J'aime pas qu'on critique mes fringues !!!

" Mais oui, j'aurais bien aimé un sms, même guilleret et pas crédiblepour un sou !" Tu m'étonnes ! Je l'ai dit, suis une salope mal élevée. Mais attention, C., faut pas trop me titiller sinon je lance mes gorilles et papa chéri sera ravi de divertir ses hommes... Arfff, on a le droit de rigoler.


"Sur le coup en lisant (mon post) , j'ai vraiment eu l'impression de passer pour un animal étrange, un monstre obscure dans le genre d'un croquemitaine ... J'étais assez ... dubitatif d'avoir fait une telle impression d'horreur ! Je n'en ai pas vraiment l'habitude et puis ça ne fait pas très plaisir quand on dit qu'on t'a perçu comme un truc sombre et noir... Puis j'en ai ri à gorge déployée, si si j'en ai vraiment ri de bon coeur ! Ouais, je sais, j'ai un peu dépeint une espèce d'antisocial. Mais c'est pas de ma faute si j'aime les mecs un minimum lookés et par lookés, j'entends pas fashionista ni péteux comme la modasse, non, juste un minimum d'efforts. Enfin sais pas, j'aime bien qu'un mec ait un style sympa. Drôle. Dandy. Rock'n'roll. Reconnaissable. Un minimum d'efforts, au moins, quoi.Ouais, suis une connasse comme il y en a beaucoup ici-même, dans ma chère bourgade.

"PS: j'écrierai peut être une note sur cette non-rencontre aussi space d'un coté comme de l'autre, mais pas tout de suite ... je viens de lire les commentaires de cette fameuse note et je constate que la remarque du petit Nathan est assez navrante ... du genre à taper sur quelqu'un à terre lui ! métaphoriquement parlant bien sur... NE PAS TOUCHER A UN CHEVEU DE MES LECTEURS !!! Je veux bien être traitée d'arc-en-ciel (oui, ça m'a vexé !!!) mais il ne faut surtout pas s'en prendre aux personnes qui rendent ce blog vivant ET gai !

Bon, vous l'aurez compris, son mail était très instructif. Sincèrement, il n'y avait aucune critique réelle ni amertume profonde à mon égard. C. est un blogeur presque gentleman mais bon, je me dis que oui, j'ai vraiment été conne et qu'on aurait pu passer un moment sympa si j'avais creusé. Mais j'avais vraiment plus envie en le voyant et c'était réciproque alors...

En tout cas, je tiens à dire que le mail était très très long et que par respect (un peu, quand même) de l'auteur, je ne l'ai pas diffusé en bloc car son mail était en fin de compte sympa, gentil, honnête, complet (!) et qu'il m'a presque donné envie de retenter un rv. En tout cas, C : merci pour ton courrier, j'étais contente, sans déc. Mais le coup de l'arc-en-ciel, merde, tu fais chié !!!
En tout cas, merci pour ce mail, j'apprécie. J'aurais dû faire de même mais tu sais, les bobos, c'est cons, bêtes et méchants (même s'ils prétendent le contraire).

lundi, 25 juillet 2005

Ahhhh !!!

J'ai les dents qui poussent... J'adooore !!! Pfff...

C comme connerie

Les bonnes résolutions post-détartrage se font la malle. Je me rends (trop) compte que la motivation n'est pas vraiment au rendez-vous. Chié. Je me donne encore une semaine de sursis. Envie de faire la fête, merde. Après, je pars au vert, en Suisse. Mes montagnes, l'air pur, Villars, ces cons de Suisses, Gstaadt, le rostï, la marche, le Lac des Chavonnes... A mon retour, promis, je serai et resterai aussi saine qu'un nouveau-né. En même temps, par expérience, je sais que les petits paris perso, ça va jamais très loin chez moi... Me faudrait un coach. Ou changer presque tous les amis. Oh puis merde, suis quand même capable de me prendre en main, non ? medium_zz-douaire-a1.jpg

dimanche, 24 juillet 2005

T'es gay ?

Une nouvelle trouvaille allemande...
Ouais, je sais, c'est un peu facile... Mais là, tout de même, ça devient grave...

Salope !

Suis en train de mater « 25 à table » sur France 5, il y a un reportage sur les expat’ à Londres : je me demande si je ne trouverais pas plus facilement ma target idéale là-bas (un ancien boss, trop mimi, m’avait dit : « Toi, il te faut un anglais, un dandy excentrique ! »). Trouver un petit yuppie frenchy ou mieux, londonien, ça me dit bien finalement. Tant qu’il a suffisamment d’argent pour m’offrir tout ce que je veux, je prends. Enfin, il faut d’abord qu’il soit craquant.

Tiens, hier, j’ai pensé à certaines d’entre-vous : je vais vous raconter.

Un blogueur et moi avions convenu d’un rv hier à 16h devant la Fondation Cartier. Je sais, moi-même, je ne comprends toujours pas pourquoi j’ai accepté de le rencontrer. Bref. Comme d’habitude, j’arrive un chouïa en retard : 16h30. J’arrive donc avec ½ heure de retard, étonnamment peu anxieuse. Et là, commence un boulot pas très agréable : dévisager chaque mec seul devant l’entrée. Comme aucun n’a l’air de m’attendre (vraiment dommage), je rentre en demandant toutefois au mec à la caisse si personne ne m’aurait laissé de message. Réponse négative. C’est finalement seule que je parcoure l’exposition J’en Rêve. Au début, j’épiais de loin ou de près tous les mâles solitaires et je me disais « ah, si c’est lui, ça serait vraiment cool » ou « j’espère que c’est pas lui ! ». Au bout de 10 minutes, j’ai cessé toute recherche et me suis laissée happer par les œuvres plus ou moins convaincantes des 58 jeunes artistes réunis ici. Perso, ce sont les installations vidéos qui m’ont le plus interpellées, notamment celles de Liang Yue, Clémence Périgon et Ronald Gerber. Ce dernier a réalisé une vidéo introspective tragi-comique vraiment géniale. En revanche, on va me traiter de réac mais il y a une œuvre qui résume bien le fouttage de gueule : une espèce de tente maronnasse où des chaises étaient dessinées sur la toile interne. Franchement, moi, ça ne me touche pas mais bon, si ça fait « un truc » à certains bobos…

L’expo terminée, je sors en regardant une dernière fois autour de moi, on ne sait jamais, mon rencard est peut-être encore là. Soudain, alors que je finis de mettre du baume au miel sur mes lèvres, les yeux un peu dans le vague, un type arrive devant moi et franchement, la première chose que je vois de lui, c’est… du noir. Ce mec est habillé tout en noir et fait sombre, très sombre. Bizarre, c’est le truc qu’il dégage. C’est vrai, je juge très vite trop souvent. Il me dit qu’il m’attend depuis le début sur un banc (oups, j’avais bien vu quelqu’un sur le banc mais je n’ai pas une seconde imaginé qu’il puisse m’attendre tellement il semblait plongé dans son bouquin) et qu’il n’a donc pas encore entamé l’expo. Pas très cool, okay, je lui dis que je n’envisage pas de me la retaper avec lui (j’étais naze hier, je voulais zapper le rv mais me suis dit que ça craignait un peu). Il semble comprendre mais un peu déçu et surtout intérieurement vénère d’avoir attendu cette connasse pour rien. Normal. A sa place, je me serais envoyée foutre. Un peu pressée de rentrer, je lui remarque malgré tout, sur le ton de la déconne, qu’il fait aussi cynique en vrai qu’en virtuel. Il rigole mais je me demande si ça le fait vraiment rire. En même temps, je m’en fous un peu, j’ai pour habitude de ne pas (assez) tourner sept fois ma langue avant de parler. On avait prévu un concert à 19h à Paris Plage (no comment. Cela dit, il y a Tahiti 80 qui s’y produit vendredi prochain) donc je lui fixe rv là-bas, lui dit que je le téléphonerai une fois sur place.

J’avoue, en le voyant aussi peu dynamique et si loin d’autres blogueurs rencontrés, j’ai plus trop envie de le revoir dans la soirée. Je reprends le métro à Raspail mais comme il y a un mec trop louche (couche multiple de pulls, regarde son téléphone, l’air stressé) et que je suis parano et que je ne veux pas crever à cause d’un enculé qui actionne une bombe grâce à son mobile, je sors à Vavin. Et décide de rentrer à pied. Je longe la rue Guynemer et pense à un autre blogueur, qui va me trouver incohérente en lisant cette note : pourquoi dater un blogueur et pas lui ? Tu aurais raison de le penser. Je finis le chemin en passant par le Luco et un homme retient mon attention : si tu as les cheveux bouclés, bruns, que tu portais une chemise noire et que tu regardais une partie d’échecs debout, contacte-moi !!! En passant devant le Sénat, mon téléphone sonne : « Je te vois… regarde à ta droite… » C’était S. et D. : deux potes, qui bullaient. Cool, ça fait longtemps que je n’ai pas vu ces deux crevards. Bisous bisous et… je leur raconte le fameux rv. Et en profite pour leur dire tout le bien que je pense de ce fameux jeune allemand, Ronald Gerber : « à suivre » !!! Ils me disent qu’ils vont prendre l’apéro chez G., un mec que je n’ai pas vu depuis qu’il est en couple. Il habite à Villiers. Et surtout, il n’est PLUS en couple. Ni une ni deux, je dis oui au champagne, oui aux chips et oui au célibataire nouveau ! Suis qu’une vieille pute mais j’hésite pas entre le concert sous un ciel gris avec un garçon tout de noir vêtu et un apéro dans un duplex avec un célibataire et les copains du célibataires et les bulles. Problème : si je veux prévenir le blogueur, il faut que je passe chez moi prendre son numéro mais la feignasse gagne sur la bonne âme. Pendant une bonne heure, de 19h à 20h, je me suis vraiment sentie salope de filer un lapin aussi nul. Mais les mecs autour de moi me font vite oublié ma mauvaise conscience. Surtout lui. Il est charmant. Très rock’n’roll chic. J’adooore. Avant de continuer notre discussion rapprochée, je lui demande si son pote (l’hôte) a le net : « ouais, c’est en haut… ». Je me décide à relire un des mails du-dit blogueur mais à vrai dire, une fois devant l’écran, le numéro de tél face à moi, je suis restée bloquée. Petite couille. En plus, guillerette à cause du champagne (et du dandy rock), je me voyais mal lui dire quoi que ce soit de crédible. J’ai donc abandonné toute tentative élégante d’explication pour une forme plus sale, plus minable : le lapin dans toute sa splendeur.
Soirée très cool, dormi là-bas, presque seule (Schuey : j’aurais pu mais je crois que définitivement, mes boutons attendront car mon cœur veut du solide).


Arrivant chez moi en fin de matinée, j’ai foncé sous la douche. Puis sur un petit déjeuner conséquent. Là, je finis cette note sans avoir encore vérifié ma messagerie. Par peur de courriel assassin et légitime ? Ou par crainte d’absence de mail en provenance de C. ? Je ne sais pas trop.

Je disais avoir pensé à certaines lectrices hier car elles auraient été de vraies copines, je sais qu’on aurait sans doute rigolé de toute cette histoire. Et en même temps, pas tant que ça. Et je pensais notamment à l’une d’entre vous qui disait récemment sur son blog ou le mien, j’ai oublié, que les rencontres avec blogueurs étaient souvent décevantes. Elle avait sûrement raison. Pourtant, pour le coup, c’est un peu moi qui aie rendu cette rencontre décevante. En fin de compte, je me dis que lors du pique-nique du 14 juillet, j’ai eu de la chance : il n’y avaient que des gens cool. A la différence d’hier, je n’ai pas eu besoin d’analyser quoi que ce soit pour savoir que Tom et les autres sommes dans le même esprit. Bref, C., je m’excuse pour mon comportement très immature et si moche. Digne d’un gougat !

Conclusion : ne jamais rencontrer ses lecteurs. La sœur avait raison : la curiosité est un vilain défaut (dans ce cas tout du moins). Espérons également que messieurs M. et C. n’en voudront pas trop à la pisseuse… !

samedi, 23 juillet 2005

Bande d'enculés !

Tout allait bien, j'avais pleins d'étoiles dans les yeux (Schuey, tu ne m'aimes que dépressive, hein, salaud !) et vlan, back to reality : 7 putains de bombes ont sauté cette nuit en Egypte. Mais jusqu'où vont-ils allés ces enculés ? Là, ils sont contents, ils obtiennent ce qu'ils veulent : nous rendre complètement parano, terrorisés, fermés. Si ce que je dis gêne certains d'entre-vous (oui, je pense notamment à toi K), je ne vous comprend plus. Okay, dans la théorie, il n'y a ni de Bien ni de Mal. Mais dans la pratique... là, franchement, comment peut-on accepter de tels actes ? Légitimer ces meurtres ? Si encore ces kamikazes n'assassinaient que les touristes mais non, ces endoctrinés du cerveau tuent les leurs par la même occasion. J'en peux plus de ces attentats à répétition. Si, malgré tout, la France venait à être touchée, je ne sais pas comment je réagirai. Suis déjà tellement paranoïaque et angoissée... Je réitère : ces enculés d'assassins (et plus rien à foutre de leur désespoir et de leur cause ; quelle cause ? Le sang ?), ces imposteurs, ne méritent rien d'autre que le malheur éternel, et surtout pas des vierges à gogo tout justes bonnes à êtres sodomisées comme des putes.

J'oubliais, l'un de mes ex travaille à Charm El-Cheikh, dans un hôtel de luxe.
medium_2000_1_m.jpg

L'amour fait grandir... (parfois)

Hier soir, j'étais chez une amie, P., dans le XIème arrondissement. Métro St- Ambroise exactement. Elle vient d'emménager dans ce quartier qui, je l'admets n'est pas déplaisant du tout. Son appartement donne sur un square. Calme et reposant. C'est drôle, tout son immeuble est peint du sol au plafond en mauve. On se croirait chez les Barbapapas. Chez elle, tout est coloré. Non pas que ça me choque (si vous voyiez ma tannière !), simplement que P. m'avait jusqu'ici habituée à moins d'extravagances et plus de sobriété. Que ce soient aux Gobelins ou rue des Dames, jamais je n'avais vu autant de rose chez elle. Idem pour ses vêtements. Accoutumée au redoutable noir, la voilà désormais vêtue de rose. Encore plus frappant en découvrant ses affaires pendant les soldes : du pistache, du blanc... Vous savez pourquoi P. a tellement changé ? Elle est amoureuse. D'un garçon parfait pour elle. Depuis deux mois. Depuis qu'elle est accro à son T., P. ne fume plus de shit et ne prend plus rien d'encore plus fort. Depuis deux mois, P. a le sourire aux lèvres et voit la vie en rose. C'est amusant de voir à quel point l'amour peut vous changer une personne, c'est beau. Moi, hier, j'étais aux anges. Même son chat est plus heureux, pour dire ! Sûrement la vue sur le square, le vert, ça change un animal !
Sur le chemin du retour, l'alcool aidant, j'ai rigolé toute seule. J'ai même demandé au chauffeur du taxi de me déposer plus tôt que prévu. J'ai ainsi pu me balader rue de l'Ancienne-Comédie, le sourire fort et sincère, la démarche sûre et légère, et le coeur confiant. Depuis deux jours, décidément, je trouve la vie si belle...

Faites-y un tour, quelques bons titres à écouter, notamment "Dead men"... http://www.jamesapollo.com

PS : Impressionnant la répétition du mot rose dans ce post !