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jeudi, 18 mai 2006

Vous attendrez le 18 mai 2007

Je suis trop fatiguée pour écrire une note sur vous. En plus, j'ai chopé une connerie d'allergie, j'ai les yeux ultra-sensibles depuis le déjeuner ; ce soir, personne ne me croyait quand je leur disais que je n'avais pas fumé. Mes yeux ne sont plus bleus mais rouges, j'ai beau mettre mes lunettes, ça ne change rien, c'est bien ma veine. J'ai hâte d'être demain soir, deux jours de repos, j'en ai besoin.

De toute manières, si je vous disais ce que j'ai sur le coeur et ailleurs, je m'enflammerais. Je suis tellement fatiguée en ce moment que je prends tout au 1er degré, tous ces cons...

Je me complique certainement la vie mais là, vraiment, la fatigue accumulée joue sérieusement sur mon moral, en berne.

J'ai la vie devant moi !

Ce soir, il faut que j'écrive une note. Attention séquence émotion... Enfin on verra, si je suis crevée en rentrant du défilé de Bulles à Bastille, je la pondrai l'an prochain. Et puis comme je ne fréquenterai pas les mêmes personnes dans 12 mois, ça m'évitera la connerie de dire des gentillesses sur des gens que je mépriserai prochainement.

(merci pour hier soir, c'était parfait - série "entre nous")

J'ai appris ma conjugaison par coeur

je joue

tu joues

il joue

 

nous jouons

vous jouez

ils jouent

mercredi, 17 mai 2006

Travailler en milieu urbain... sur le bitume (comme les putes)

Cette aprèm', j'ai classe verte, trop cool !

lundi, 15 mai 2006

Don't believe them !

J'écoute The way it is de Bruce Hornsby et c'est trop bon ! Ces accords over kitsch, so 80's m'évoquent mon enfance, l'adolescence de mon frère, que je voyais si peu. Les paroles ont aujourd'hui un autre écho mais les clichés des clips ricains aidant, je m'imagine aujoud'hui, en l'écoutant, à New York, tel un Bruce Springsteen fort et humain, traversant les quartiers popu, faibles mais debout, toujours, les papys black avec leur canne, devant l'épicier, avec des sourires aussi transperçants que le regard de Michael London dans Les Routes du Paradis, les grosses dames avec leurs bigoudis sur la tête, assises dans l'éternel sofa en bas des marches de leur immeuble, les gamines qui jouent à la corde à sauter (me rappelle plus de ce jeu, vous savez...), les jeunes beaux gosses (pas encore truands, ça c'est réservé aux prochains film de Mel Gibson) en pleine communion sportive sur le terrain de basket... Mais non, la vie de merde mais souriante n'est même plus réservée aux clips de MTV, ils n'appartiennent qu'à l'idée que j'aurais aimé gardée...

C'est beau la pouvoir de l'image, de la comm ultra bright des années fric, tellement fort que j'arrive presque à penser que lorsque Bruce Horsby chuchote "that's the way it is" en milieu de titre, il me le dédicace, juste pour me dire : "t'inquiète, gamine, la vie est pourrie mais avec ma musique de merde 80's à souhait et ton regard d'enfant blasée mais enfant, tu arriveras à croire toute ta vie que la merde ne t'atteindra jamais".

Vous y croyez, vous ? Une chanson de merde que j'adore réecouter à nouveau et me voilà transformée en David Abiker sauce bobo slave intégrée !

Que la vie est belle quand on se ment...

Sans déconner, téléchargez-la, ça fait du bien ;)Enfin moi, j'adore !

Le sang coule et les larmes s'est(r)ompent

Maintenant, je sais pourquoi je sombrais dans une dépression depuis hier soir. Ca ne durera que quatre jours, je suis sauvée ! Allez, pour fêter l'absence du prince pas si charmant et sa graine qui se fait ô combien désirer, apéro au Flore ! A moins que je file directement chambre *** à L'Hotel du Louvre...

dimanche, 14 mai 2006

S'accomplir ne veut rien dire

Plus que jamais, je ne sais pas où je vais. Le temps passe si vite...

Matinée économe

Rien. Je n'ai rien trouvé à acheter ce matin, ni moi ni ma mère. On était désespérées : rentrer d'une virée shopping sans sacs ni banane, ce n'est pas drôle. Mais voyons le bon côté des choses, j'ai fait le marché pour faire le plein de vitamines et me suis entretenue avec ma mère sur mon boulot, mon prochain appartement (RECHERCHE GRAND 2 PIECES DANS LE VIEME, PROCHE LUXEMBOURG COTE ODEON A VENDRE) et avons programmé la période soldes (ultra important), puisque la mère supérieure part dans un mois en vacances, pour une période indéterminée avec sa soeur, ça méritait bien une discussion "plan A plan B plan DE-PEN-SONS DANS LA JOIE ET LA BONNE HUMEUR !

Et en rentrant, je suis tombée sur un pot de colle, douce, qui ronronne quand je la caresse, qui adore se frotter à moi et qui sent toutes mes fringues... Mais non, pas le voisin du dessus, juste la chatte de la brésilienne du premier, l'animal, hein...medium_unevisiteuse.jpg

 

(oui, à droite, c'est mon linge sale)

(oui, à gauche, ce sont les euros partis hier)

(oui, je ne mens pas quand je dis que je bois du coca light : merci à mon sauveur de la rue des Quatre Vents)

 

 

 

Et juste comme ça, l'un de mes achats d'hier, un sac de sport revisité par Comptoir des Cotonniers, seulement 50 euros, ça valait le coup. (Frogita, inutile de me dire ce que tu en penses, je sais déjà, tu détestes !)medium_achat.jpg

samedi, 13 mai 2006

Ladies Night

Je pensais que c'était archi bidon mais Ladies Night, la nouvelle émission des filles qui parlent de cul entre elles sur Paris Première, n'est pas si naze. Je pense qu'en leur donnant un peu de temps, ça peut devenir vraiment bien. Bon, c'est certain, il manque une chroniqueuse... moi !

Dans le lot, il y en a une, j'ai l'impression qu'elle aime vraiment beaucoup le cul, la rousse... Moi, je suis un mélange de la vieille brune (un peu réac' sexuellement) et la blonde, la fausse ingénue. Ouais, j'aime bien cette émission.

0h24, Justify my love, Madonna. Rien à ajouter, vous imaginez mon niveau de libido...

Trouvez-moi un amoureux, je dépéris !

Shoot the moon, Norah Jones.

Le soleil m'a sortie de mon sommeil. Bonne humeur. Normal, je ne prendrai pas le métro ni ne travaillerai aujourd'hui.

Là, les nuages prennent le dessus, pas grave. Enfin si mais bon... Envie de chaleur, de bruits de vagues, de regarder la cellulite des filles en maillot de bain, d'écouter Keziah Jones assise en tailleur sur un transat, de m'énerver contre tout ce sel séché sur ma peau, de me faire lécher les doigts de pieds salés par mon chien, d'un uzo avec Domenico, de manger une glace au chocolat cheap avec une cerise sur le dessus à Loutraki, de regarder les touristes débarquer sur le port de Hydra, d'observer, en silence, de prendre le temps de vivre, d'apprécier, de déguster.

Mais je suis ici, à Odéon. Pas si mal, faut pas déconner.

Je vais aller chez le coiffeur, ça m'irritera d'entendre jacasser toutes ces vieilles peaux de bourgeoises aigries et idiotes mais ces bouts de cheveux qui tombent au fur et à mesure de la coupe, ça m'aidera à me sentir mieux. Connerie de nana. Mais ça marche.

Ensuite, je vais acheter cette robe en madras chez Comptoir des Cotonniers et sans doute ce pull col V, besoin de dépenser de l'argent et du temps inutilement.

Et cet appartement, quand le rangerai-je ? Plus ça va, plus je me demande si ce bordel n'est pas volontaire, envie de mettre ma vie en pagaille, trop docile, trop "adulte", trop droite, trop "pas assez".

Trop d'envies mais aucun acte, peur lâcheté responsabilité. Ne pas agir par réaction. Alors attendre ? Attendre quoi, la mort la vie qui passe le bonheur des autres ?

Je me pose trop de questions, quelqu'un aurait-il l'adresse d'un gourou prêt à me prendre sous son aile, plus envie de réfléchir par moi-même

Interruption : je viens de renverser mon verre de coca sur mes ordonnances, mon sac, mon tapis et mon jean. C'est grâce à vos conneries ça, merci !!! Option n°1 : éponger et sécher. Option n°2 : tout jeter. Devinez ce que je choisis...

Allez, maintenant, happy face.

 
buzz