Made in Rive droite

" Jennifer,

Tu ne m'aimes plus. Je ne suis plus rien pour toi sinon un facteur de malheur. Quoique je fasse tu ne m'aimes pas, tu ne me supportes pas ! Ce que tu ne supportes pas en fait, ce n'est pas moi, mais toi. Je ne sais comment réagir face à ta bonne humeur parce qu'elle me paraît trop étrangère à ta réalité. Et moi dans tout ça, moi mon coeur est en train de lâcher, de filer... dans les abîmes du fatalisme. Pour toi tout est simple dès que l'on aime alors on supporte. Ceci est ta conviction mais définitivement pas la mienne ! Tu ne peux rien changer à la haine que tu enfermes, tu ne me confies rien mais attends tout de moi ! Passé le second degré d'une relation, il n'y a plus rien à faire. Le danger me guette, nous guette. Le danger de penser que tout va bien... Je ne sais vraiment pas quoi faire et de toute façons je suis malheureux. Je suis quelqu'un de libre et cette liberté est bafouée et pleine de faux-semblants. Tu ne te sens pas capable de m'aimer, maintenant je le sais. J'ai très mal et je suis très amer. Plus rien ne peut nous aider. Enfin je crois !"

Qu'est-ce qu'on peut être con à 17 ans ! Il m'avait écrit ce mot sur un morceau de brouillon, en DST un samedi matin. Et quand je l'ai lu, j'ai pleuré comme une madeleine, en douce. A relire ces mots, j'ai l'impression d'être un vampire, une femme sans coeur. Mais en y réfléchissant, je m'interroge : ai-je vraiment changé ?...

Fin de week-end réjouissante...

Champagne, rires, Art Mengo, baisers, domination, fellajen, fétichiste du pied, sexe douceur violence, l'air épanouie, moi ?

Et la prochaine fois, Elle sera peut-être là, elle aussi... à voir.

Nous avons passé la journée au Luxembourg, dans le coma. C'était bien. Et toujours l'effet Luco, l'envie de maternité ; il m'a même dit que ça m'irait comme un gant (passons sur le détail qui tue : selon lui, je serai pire qu'une mère juive. Il a raison...).

Sur le chemin, nous avons fait un détour par la brocante place Saint Sulpice. J'ai déniché une paire de lunettes YSL vintage, je les adore ! Je vais juste changer les verres : Nicole, retourne chez toi, les miennes sont mieux !

En fin de compte, nos goûts, nos préférences évoluent toujours... cool.

... j'ai envie d'un bébé, d'une petite fille. Qui me ressemblerait. Que je verrais grandir, réfléchir, sublimer la vie, ma vie, que j'aimerais que je protégerais. Ce sera merveilleux... et si c'est un garçon, je ferai avec, tant pis. Je plaisante ! Mais quand même, un bébé... Je n'ai pas hâte mais j'y pense, chose que je refusais il y a encore deux ans. Pour la peine, deux photos de la bobo pendant une heure, fallait être insomniaque pour les voir !

Pas mal du tout, une esthétique des lieux tellement made in LA... l'hôtel vous renvoie à vos pires angoisses, j'aime la photo et l'humanité (l'hypocrisie des nababs, la solitude du créateur, face à lui-même devant l'inspiration, le bon derrière la brute, et vice-versa...) de ce film signé les frères Coen. A voir si vous avez une imagination débordante.

Depuis deux jours, j'ai des pointes au coeur. Je m'inquiète. C'est certainement nerveux. C'est tout. C'est joli comme terme "pointe au coeur"...

Deux Cosmo, un burger et deux coca light, cherchez l'intrus.

Envie de voir Marie Antoinette. Envie, moi aussi, d'amour vrai dans un univers libertin.

Elisabeth Quin et Florence Foresti ont des nez de chitzu. Vilain.

Envie de faire l'amour.

Peau laiteuse, sexe dur et fier, souffle, abandon.

Dream on sur Paris Premiere.

Embrasser, envie d'embrasser.

Un garçon ou un homme ?

Je préfère les garçons. Mais les hommes m'attirent de plus en plus.

Et si je suivais mes instincts, baisser la garde...

Qui vivra jouira.

Je vous tiens informé.

Non, évidemment.

Sauf si tu as le décodeur. En vente rue de l'Odéon.

Penser à changer les draps demain, avant de partir.

Retour quand elle m'aura trouvé l'amant.

Bonne nuit.

SORTEZ-MOI LA TÊTE DU MAC, J'EN PEUX PLUUUUUUUUUUUUUUUUS !

 (phrase à prendre au sens propre comme au sens figuré)

Garçons de café, sabrez le champagne, préparez les amants aux toilettes, les officiels en terrasse et les maîtresses en salle, j'arrive bientôt ! 

Je me suis réveillée avec une chanson dans la tête, celle que me chantait ma mère quand j'étais enfant...

My Bonny is over the ocean,
my Bonny is over the sea.
My Bonny is over the ocean.
Oh, bring back my Bonny to me

Bring back, bring back,
bring back my Bonny to me, to me.
Bring back, bring back,
bring back my Bonny to me

Last night as I lay on my pillow.
last night, as I lay on my bed,
last night, as I lay on my pillow
I dreamt, that my Bonny was dead.

The winds have gone over the ocean,
the winds have gone over the sea.
The winds have gone over the ocean
and brought back my Bonny to me.

Alors maintenant, je vous le demande : est-ce vraiment illégitime d'être une amoureuse triste ?!!

Comment ne pas devenir ce que je suis après m'avoir mis en tête que l'amour était une chose qui se perd et qui fait pleurer...

Bon allez, sur cette petite réfléxion matinale, à la douche et direction Château d'Eau, dernier jour avant un long week-end de détente, yeah !

Même si les Desperate Housewives me dégoûtent du mariage traditionnel, j'ai envie de dire oui... DIOR POP ART ;)