mercredi, 19 avril 2006
Aussi calme qu'un gode Yoba
Je suis lunatique en ce moment. Plus que d'habitude. Je vais rendre le stagiaire, patient de nature, chèvre. En plus, je l'aime bien. Faut que j'arrête de sauter d'une idée à une autre sans laisser le temps aux autres de comprendre.
Faut aussi que j'encastre la connasse de SS qui lit mon blog et qui a dit à ma mère que je me défonçais. Parce que si ma mère a été capable pour la première fois dans sa vie de m'appeler hier soir pour savoir "si j"avais le moral", c'est qu'elle sait. Alors si c'est toi Marie, Isa, Manu ou n'importe qui d'autre, je vous emmerde profondément, les balances c'était à votre époque, pas la mienne. Alors maintenant, si vous vous entêtez à lire ce blog, vous fermez votre grande gueule sinon je vous jure que je vous éclate la gueule, le chien, les raquettes, la totale.
Accessoirement, faut aussi que je trouve un plan cul. Envie d'en tester jusqu'à ce que mort s'en suive, indécent désolée, jusqu'à ce que je tombe amoureuse de mon voisin de terrasse au Café de la Mairie, ou que je rencontre l'homme du moment dans les bras d'une autre... ou alors il sera marié, ou bien gay ou encore trop camé pour être fiable. Bref, j'en ai rien à foutre.
Là tout de suite, je viens de finir ma traditionnelle soupe de tomates, j'ai le nez sec, faut que je me mouche mais pas envie de le faire devant toute le monde. J'ai le nez sec, juste comme ça, ne vous imaginez pas des grammes de poudre dans mes narines, vous êtes loin du compte. De toute manière, vous êtes loin de moi.
Schuey, j'arrive !
En fait, c'est ça, je devrais vous écrire chaque fait et geste de ma misérable petite vie, parce que vu le train où vont les choses, je vais bientôt vous raconter ce que ça fait de chier avec vous sur les genoux...
13:26 | Lien permanent | Commentaires (73)
lundi, 17 avril 2006
Sunday monday
Dimanche soir, Le Dôme avec les parents. Débats habituels sur la politique, ma pétasserie, mon amour des cafés de la rive gauche et mon compte en banque, en vain. Rentrée déprimée mais satisfaite. Forcément, papa me trouve géniale. C'est bien le seul. Mais ça me suffit.
Ce soir. Rendez-vous 17h au Park Hyatt. Arrivée défoncée, speed. Ai trop vu ce putain de beau couple Sofia Coppola et son enfoiré de beau gosse de mec (Phoenix si je ne m'abuse). Trop bu de champagne. Avait évité de prendre ma CB pour tenter une dépense maîtrisée. Résultat : 100 euros crâmé en champagne. Rentrée à pied, avec ce connard. Et Sébastien Tellier. Viens de me rouler un pet'. Reçu ma dose de connasse. Me déteste. Ai offert mon corps. Pourquoi ? Pour jouer. Non, pour prendre le plaisir là où je ne veux pas le prendre. Je cogiterai toute ma vie. Serai une vieille nana toute ma vie. Comme vous. Différemment mais comme vous.
Rien à foutre.
Can't your hear it ?
Yeah...
Chabadabada, lalalalala... Love is not in the air, don't care, fuck. Happy dreams. This blog really sucks. You too.
23:25 | Lien permanent | Commentaires (56)
samedi, 15 avril 2006
Action ou vérité ? Ni l'un ni l'autre ou peut-être les deux.
Parce que parfois, c'est plus simple...
Puis ces fantasmes, qui le resteront...
Et un clin d'oeil au "chef non charismatique" qui me lit, fouine les commentaires... Découvrir les désirs les plus tordus (le désir peut-il être tordu ?) de son ancienne stagiaire, ça doit surprendre, émoustiller. Ou non. David, bosse au lieu de me lire ! Gotcha ;)
22:35 | Lien permanent | Commentaires (20)
vendredi, 14 avril 2006
Action ou vérité
Je suis redevenue ON sur Potinblog. On... OFF... cela ne fait pas de grande différence. Quoi qu'il en soit, Valentin*, le VSD (le mec invité pour le wek-end), m'a donné comme sujet "Action ou vérité". C'est bête mais je ne sais pas quoi faire de ce thème. Parce que si je m'écoute, je proposerai aux curieux de jouer avec moi, de me poser des questions ou de me demander d'agir... Mais bon, agir, sur la blogosphère, ça se limite vite. Et de toute manière, au jeu de la vérité, j'aime mentir. Ou contourner. Ou alors dire la vérité quand personne ne l'attend, résultat personne ne me prend au sérieux. Je dis ça car beaucoup de personnes me disent que je suis difficile à cerner, un jour on croit me connaître (si tant est qu'on puisse connaître quelqu'un à travers ses écrits mais ça reste mon opinion) et le lendemain, je révèle une autre facette. Enfin je ne sais pas. Enfin si, je sais, mais vous pensez bien que je ne vais pas tout vous dire.
Mais si je m'amusais à donner quelques vérités du moment, je dirais que...
j'ai des réactions, des pensées, des fantasmes, des goûts, des désirs étonnants. J'ai envie de me faire prendre à mon propre jeu. J'ai envie de souffrir un peu. Beaucoup ? Noooooon. Mais un peu. Pourtant, une autre voix me dit d'aller là, piquer là, piller ici, mentir et me faire manipuler là, donner... ah non, pas envie de donner. Bizarre. Envie de prendre, mais pas de donner. Envie d'hommes mais pas de leur âme. Ou plutôt le contraire si j'y réfléchis. Je ne sais pas. Oui enfin, sans me relire, j'arrive à la même conclusion que d'habitude, je réfléchis trop. Mais c'est ce bouquin, Histoire d'O, ça me travaille. Et mon âge, je mue. Envie de grandir mais je ne sais pas comment m'y prendre.
* Valentin, qui voulait prendre un café avec moi la semaine dernière lors de son passage à Paris... Je plaisante, ça va.
Bande-son : Madame rêve, Bashung. (M'en lasserai jamais, je crois.)
18:35 | Lien permanent | Commentaires (14)
mercredi, 12 avril 2006
La faute à pas d'chance
Je vous écris de mes toilettes. Je ne cherche pas à concurrencer Darkplanneur, non, j'ai simplement une satanée cystite. Ca brule, ça pique, je bois des litres d'Evian là, sur ma cuvette. Bashung et Jamie Cullum dans mes oreilles. J'étais aux Deux Magots. Avec des gens de très bonne compagnie. Mais voilà, le champagne et la déshydratation... Résultat, ça m'a pris comme ça, obligée de traverser le boulevard, jouer ma pauvre malade (je l'étais et le suis encore, une cystite, chez moi, c'est à se trouver mal) devant le pharmacien pour qu'il me donne son Munioryl (orthographe ?) sans ordonnance. Ah, là tout de suite, All I Need...
Bref, j'aurais prolongé cet apéro avec grand plaisir mais non, impossible, je suis rentrée comme une voleuse. Trop mal. Trop dégoûtée...
Et mon connard qui m'obsède. Tout ce dont j'ai besoin, c'est d'un ange un peu démoniaque. Chez lequel des deux le trouverai-je le plus ? Lui ou Lui ?
FRUSTRATION
22:35 | Lien permanent | Commentaires (82)
Je mets quelle culotte aujourd'hui ?
J'ai deux mecs qui veulent de moi dans leur lit. On fait comment ? Machin et Bidulle sont dans un bateau...
Il y en un qui me raccroche au nez et m'accuse après de chercher la complication. Forcément, j'annule notre dîner. Je ne suis pas n'importe quel bébé !
Et l'autre est simple, concis, on ne peut plus clair (j'ai besoin de transparence en ce moment) mais j'ai envie de l'autre, le connard. Pourtant, je sais que ce n'est pas un super bon coup, qu'il ne respire pas la passion en plein acte mais malgré tout, c'est lui que je voulais, ce soir.
Ah, il y a aussi celui-là... en plein rencard avec son plan "sexe" de la soirée, il trouve le temps de m'appeler pour me dire... rien. J'adore.
Au final, j'ai le choix mais pas envie de l'avoir. Comment expliquez-vous cela, vous ?!!
01:19 | Lien permanent | Commentaires (53)
mardi, 11 avril 2006
Devinez ce que j'écoute ? La ritournelle !
Chère Jen, J'ai oublié le chemin qui m'a mené à vous. J'ai lu beaucoup de pages. J'ai emprunté de nombreux liens. Et je suis arrivé chez vous. J'y suis resté, d'une certaine façon, car désormais je vous visite chaque jours. Cela me semble naturel, comme de prendre des nouvelles de mes amis. Je vous lis tous les matins et tous les soirs. Dimanche, dans votre note « Une bobo en ITV », vous avez écrit « Je ne comprendrai jamais pourquoi ce blog plaît... ». Je me suis posé la même question. Voici ma réponse. Au fil de vos notes, je vous ai vu naître. Vous m'avez semblé tour à tour agaçante, drôle, capricieuse, insolente, émouvante... A chaque lecture je pensais vous saisir un peu mais le lendemain vous m'échappiez. Vous étiez différente. Votre personnalité se dessinait ainsi, par petites touches, j'en étais le témoin. J'apprenais à vous connaître dans vos nuances. Je devenais le confident anonyme d'une parfaite inconnue. Quelle étrangeté ! Bien sûr, ce genre d'expérience peut se vivre lors d'une soirée, où l'on entâme la conversation avec une âme seule et deux heures plus tard, il devient clair que l'on se quittera plus, enchaînés par l'amour ou l'amitié. Mais avec un blog, c'est différent. Je vous découvre par écrit. Et l'aventure devient romanesque. D'abord, pour moi, vous n'existiez pas vraiment. Je n'avais pas de corps, pas de voix à mettre à l'épreuve de mes sens. Il n'y avait que quelques lignes apparaissant chaque jour. Peu à peu, j'ai réalisé que vos pages étaient comme celles d'un roman qui s'écrivait sous mes yeux. Le vôtre, bien sûr. Vous deveniez dans mon esprit une héroïne prenant, tant bien que mal, le contrôle de son histoire. A force de vous lire et de vous construire, vous m'apparaissiez de plus en plus nettement. La preuve. Je ne vous ai jamais vu et pourtant, par deux fois, il m'a semblé vous aperçevoir dans les rues de Paris. J'ai dû me convaincre que c'était ridicule. Mais ce petit miracle m'a fait sourire. J'ai senti qu'en moi vous aviez parachevé votre oeuvre. Désormais vous existez pleinement, comme tous ceux que j'aime. Voilà pourquoi, chère Jen, votre blog me plaît, contrairement à d'autres qui m'ont laissé sans réaction. J'ai cherché une explication à cette différence. Votre secret. Je n'en vois qu'un. Vos mots sonnent justes. Continuez. Amitiés,
***
Ca, j'aime.
En revanche, je n'aime pas...
Etre en demande
Avoir l'air d'être en demande
Les gens en demande
Les vieux cons
Voir un mec bander
Mais j'aime certains petits cons. Les vieux, non merci, ils sont vieux de partout, du coeur, de l'épiderme, des yeux et n'ont même plus d'âme. Enfin de compte, c'est drôle comme les situations peuvent s'inverser... Alors oui, je crois que j'ai trouvé ma solution, je l'aime bien, elle est confortable. Je ne vous en dirai pas plus, trop privé. Mais sachez qu'une femme en cache toujours une autre.
13:57 | Lien permanent | Commentaires (39)
lundi, 10 avril 2006
Minute nostalgique (chassez le naturel...)
En passant chez Tatiana, je me suis arrêtée sur son podcast "guimauve". Et là, surprise, je m'attendais à du Everybody loves someone, du Dean Martin ou du Sinatra bien frappé mais que nenni, c'est la chanson sur laquelle mon oreille et mon esprit vagabondent à chaque écoute, et je ne sais toujours pas son titre. Pas grave, Tania me l'envoie en fichier demain. Au moment où j'écris cette note, elle passe en boucle. Chez elle, j'écoutais ce morceau sublime et dangereux (pour mon petit coeur) tout en regardant les photos de nos soirées. Tellement de bons moments... Je réalise que le blog et ses acteurs ont pris une plus grande place dans ma vie que je ne le pensais. Parce que je les ai rencontré à un moment où j'étais fragile ? Je suis toujours fragile, ce n'est pas ça. Enfin pas entièrement. Parce qu'ils ont tous au minimum 5 ans de plus que moi, qu'ils m'ont aidés, qu'ils m'ont fait rire à un moment où mes joues devenaient aussi morne qu'une raie ? Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est qu'avec certains d'entre vous, j'ai ri, pleuré, joué, c'était bien. Merci.
21:34 | Lien permanent | Commentaires (11)
Anecdote bobo
Petite annonce sans conséquence : si quelqu'un connait le pote du fils Souchon, avec une jambe dans le plâtre, dites-lui que je le trouve charmant...
20:36 | Lien permanent | Commentaires (3)
dimanche, 09 avril 2006
Du désir
Le jeu et ses conséquences. M'en moque. Mais quand vous fantasmez, vous qui n'avez jamais eu de plus grandes idées coquines que d'être au lit avec deux hommes et des inconnus vous observant d'une manière aussi animale que en vous devenez chienne, quand vous fantasmez sur un homme dont le simple regard vous donne de l'affection pour lui tellement vous volez sa triste humanité, quand vous fantasmez sur un homme que vous ne rêvez qu'en jouet, faut-il défier sa crainte de devenir objet ? Si vous vous rêvez jouet, l'instant d'une vie, faut-il aller au bout de ses désirs ? Ou peut-on admettre n'être qu'une femme, une femme avec ses envies, ses fantasmes, ses peurs, sa lâcheté, ses défis et sa manipulation ?
En résumé, dois-je affronter la réalité ?
Ma réalité : envie de jouer, jusqu'à la fin. Sans mauvaise foi (je déteste perdre), rester sur mes positions, dire oui tout en pensant non et faire non parce qu'envie de oui, un oui réfléchi mais pas tant que ça, envie de chair pour la chair avec quelqu'un que j'aime cerner car tellement joueur.
En vrai résumé : dois-je coucher avec ce mec rencontré il y a peu de temps ? C'est un homme, un enfant, un joueur d'échecs, un homme qui se voudrait bambin.
PS : Non, je ne parle pas d'Amour.
21:30 | Lien permanent | Commentaires (65)