jeudi, 03 mai 2007
Direct 8 : le culte du crétinisme
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J'en veux une !
Je voudrais aussi un mec derrière et un chien aux pieds, les cheveux aux vents, blonds et fins, un débardeur ultra-léger et une chaleur à crever, l'insouciance et le museau frais, l'envie de rien et tout le monde, bref j'ai envie que la pluie cesse de ruiner mes dvd dans la cheminée (l'eau coule sur les coffrets et je ne fais rien), j'ai envie d'avoir le soleil à Deauville et la paix aux Antilles, j'ai envie d'ignorer les soucis et de changer de peau. Mais non, on garde la peau, on apprend minutieusement à suivre les coutures jusqu'aux plus anciennes et on attaque.
Non, pas un jeu de mots.
La pauvre petite fille riche, oui. Et non.
21:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
14:10 pm
A cette heure-là, mon avion décollera. Retour dépendant de ma volonté. Et la volonté, elle en a pris un coup. Ca chie dans ma tête. Et l'andalou ne sera peut-être plus là à mon retour. Je prends le large avant d'avoir une longueur de retard... Aucune idée de ce que j'ai envie de devenir, mais je sais à qui je ne veux pas ressembler. C'est déjà pas si mal. Maintenant, reste à savoir si le retour se fera en célibataire et dans ce cas, l'avion aura un peu de retard. Désolée.
21:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Tourne la page
Avec ou sans moi. Mais tournons la page. Comme dirait l'autre, il y a le ciel, les oiseaux et la mer... Que de belles choses autour de nous et des parasites que nous laissons entrer par lâcheté ou aveuglement. Je repense à ce poème de Rilke... Pour écrire le début d'un vers, il faut avoir vu, senti, humé, touché, appris, compris...
S'évader quand on en a besoin, c'est un luxe mais essentiel. S'engraisser pour l'hiver autour de churros au chocolat avec un bon petard de derrière les fagots, échanger avec ce garçon qui tombe le masque du séducteur pour souffler avec toi les bougies de la vie, donner son amitié et comprendre pourquoi on a tant besoin d'être entourée dans certaines périodes de sa vie. Bien entourée. Se retrouver perdue dans une ville où on a soudainement envie de tout plaquer pour elle. Rester à Chueca, pourquoi pas ? Serrano, c'est pas mal non plus, pour la petite bourge que je suis. Hmmm... Laisser les heures filer comme des étoiles et laisser s'échapper ses nuages gris qui vous font mal aux yeux, bleus, sensibles. Et revenir.
Revenir la tête pleine de petites joies, les yeux pétillants, les pieds fatigués mais bien là, sur terre.
Tout n'est que souffle, respiration, inspiration. Le bonheur se partage, se transmet, se communique.
Pas besoin de s'emmitoufler dans un manteau trop grand ou trop petit pour soi, trouver la bonne taille. Et en attendant de dénicher la pièce rare, garder au fond de soi ce sourire, ce "c'est etonnant !..." et demander la cuenta quand l'heure du salut sonnera.
Pour moi, pas de doutes, le salut n'est pas pour demain, j'ai tant de choses à vivre...
C'est drôle, je n'ai plus envie de me laisser gâcher la vie par des égoïstes. Parce qu'aujourd'hui, je ne suis plus égoïste.
Le mon
21:14 | Lien permanent | Commentaires (0)
Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
PUTAIN DE BORDEL DE MERDE !!! MAMAN, NON SEULEMENT TU ES PIRE QUE LE KGB AVEC PAPA MAIS EN PLUS TU VIENS DE ME RACCROCHER AU NEZ, JE DÉ-TES-TE !!! PUTAIN MAIS MERDE...
Ouais, et inutile de faire genre tu n'as pas lu cette note...
Putain...
(La journée paix etc, c'est fini.)
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Le fenouil, l'éjaculation précoce et les meufs à mecs paumés
"Tes vraiment dégueulasse, je veux plus jamais te revoir..."
L'abus de TTC est souhaitable pour le bon fonctionnement du coeur et de la raison.
Ecoute ça, babe...
J'ai rencontré un mec, mon coeur s'est déglingué en voyant son joli minois.
Je voulais l'embrasser mais le chevelu n'osait pas.
Lorsqu'il a enfin osé, j'ai chaviré.
Puis est venu le grand soir. Grand soir s'avéra petit et décevant.
Comment dire à un mec que trois minutes ça ne suffit pas ?
De toutes manières, je ne comptais pas em marier avec un mec qui me propose d'avoir "des amants pour le cul".
21:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
Se méfier des filles souriantes
Vous avez un autre blog ?
Vous avez peur de mourir ?
Vous souriez aux mendiants ?
Vous ramassez la crotte du petit poilu ?
Vous avez besoin des autres ?
Vous doutez souvent ?
Vous avez dit j'ai envie d'un enfant de toi ?
Vous avez déjà tout quitté ?
Vous avez embrassé un mort ?
Vous mentez à qui ?
Vous êtes en train de vous demander si toutes ces questions sont le fruit de mes états d'âme ?
non
oui
noui
noui
noui
oui
non
non
oui
vous
j'espère que non, ce serait trop simple.
21:13 | Lien permanent | Commentaires (1)
Entre 18h et maintenant
On dit d'un homme qu'il doit tuer le père pour avancer. Mais une femme, lorsqu'elle tue le père de substitution, doit-on prendre cet acte comme un vrai meurtre ?
Je me posais la question, bête et sans réel désir de réponse, lorsque j'attendais mon tour à La Poste. Devant moi, une femme d'environ trente-cinq ans, au visage abîmé par la vie comme le sont souvent les ouvrières de mes souvenirs. Elle sentait bon le repassage. Elle doit travailler au pressing de la rue de l'Ancienne Comédie. Je me suis dit que son homme devait aimer cette bonne odeur en rentrant le soir, aussi agréable qu'un chat qui vient ronronner sous votre menton. Je me suis aussi dit qu'elle avait cette chance, si elle fumait, de ne pas sentir le tabac. Enfin puer.
Et (et, qui n'a pas lieu d'être là mais je l'aime bien alors je le laisse) lorsqu'hier, en rentrant chez moi, j'ai croisé un docteur d'un jour courant sur le boulevard mais prenant le temps de me sourire, je me suis dit que la vie était étonnante. Une personne vue il y a des mois, une fois, un quart d'heure, se souvient de mon visage et m'offre un regard bon et prolongé le temps d'une course. Un homme, celui-là dans vos confidences et vos intimes heures de partage, capable de vous voler le secret d'un amour pour le jeter au coin des sans attentes. C'est drôle, drôle de toujours se laisser surprendre par l'humain et mon contraire. Je me comprends et vous non, on s'en moque.
Et là, je me dis qu'il est bien étonnant d'avoir pris ces minutes pour raconter ce qui a dû s'accrocher quelque part dans ma mémoire je ne sais pourquoi. Ah si, je sais pourquoi : parce que ça agrandit ou amenuise la taille du coeur. Enfin le faux. Parce que le vrai, il est en pleine forme. Même que je compte bien enterrer les enfants du voisin et les fiancés d'hier. Et peut-être même enterrer l'ancien corps. Non, évidemment, il est impossible de s'enterrer vivante, je veux garder les névroses, les cicatrices et même les fausses, elles sont moi et pour rien au monde je les tuerai pour contenter le roi du monde.
J'ai dit n'importe quoi. Tiens, il est 17h passée pourtant. Pourquoi passée ? é ou ée ? Hmmm, je ne devrais pas feuilleter Voici avant de laisser échapper quelques conneries ici, ça désinstruit. Oui, vous avez raison, y a-t-il instruction au fond ? ;)
21:13 | Lien permanent | Commentaires (0)
dff
Travailler le jour, vivre la nuit. Ou l'inverse, selon l'humeur. Rouler un spliff et le savourer en écoutant Coltrane assise les doigts de pieds en éventail sur le canapé, un fou chantant au bout de la ligne. Prendre rendez-vous chez la dermato pour retirer ce grain de beauté. Oublier la prise de risque chez Christophe Robin. Et rousse ? Peut-être envoyer envoyer un mail à Miss "Petits toasts" pour qu'elle arrête de me faire la gueule. Je crois qu'elle va me la faire éternellement. Envoyer mes voeux à tout le monde. Ils doivent tous faire la gueule, eux aussi. Merde, je comprends pas pourquoi tout le monde me fait la gueule parce que je m'exile un temps. A croire qu'ils m'aiment tous quand j'ai des tartines de chagrin à leur faire avaler matin, midi et soir ! Me sortir Ian Curtis de la tête ou ça va me rendre dingue. Penser aux conséquences désastreuses des niniches et des pâtes qui piquent lorsque je veux manger. Appeler celle qui engueule ses psy pour qu'on s'organise des plages piscine. Ca fait chier, j'aurais bien essayé le blond de Chiara quand même... Me motiver pour répondre à tous les mails pro, sans exception. S'y tenir. Penser aux étrennes. Penser à lui demander combien elle prend pour les ménages. Penser qu'à ma gueule, en fait. Mais en moins pire. Osciller entre 22 et 26 ans. Penser qu'il aura trente ans, peut-être l'occasion de savoir s'il baise toujours aussi bien. Penser aussi à dire aux mecs qui ont une petite bite qu'il devrait tailler leurs poils, paraît que ça donne l'impression qu'on en a une plus grande. Acheter un nouveau sac de voyage. Regarder les prix des vols. Demander si certains m'hébergeraient. Nolita, ce serait chouette.
21:12 | Lien permanent | Commentaires (0)
Je ne suis pas morte !
Et comme le dit si bien petit chat, je vais renaître de mes cendres. Certaines et certains d'entre vous savent que je me refais une santé sous le soleil et que je crache ma peine sur un autre espace. Un espace secret, comme disent les petits.
Pourquoi ? Parce que, je ne veux plus qu'ici on lise les conséquences désastreuses de mes e-love affairs. Maintenant on lira les conséquences désastreuses de mes relations hors net. Ah ah ah. Bah oui, vous pensiez tout de même pas que j'allais cesser de vous raconter mes histoires d'amour... et leur naufrage ! (pour le big naufrage, c'est chez ...a)
Je devais rentrer le 23 avril mais j'ai préféré suivre mon instinct (le peu qui reste) et prolonger mon séjour. Rester ici jusqu'au retour sincère de mes sourires. Alors a priori, je rentre le 18 mai. Il faut que je rentre. Sinon je m'égare et je squatte les lieux un an, je me connais. Donc je rentre bientôt, d'ici là mutation et force mentale auront fait leur travail. Si, si.
Comme dit le titre, je ne suis pas enterrée quelque part entre mes amours perdues et Jésus qui m'aime (!) même si j'en avais la trop douloureuse impression au moment de quitter Paris. Je suis un serpent. Besoin de laisser mes anciennes peaux, les fameux brouillons ou doublons revus écrits depuis la naissance de ce beurkblog. On se déshabille, on se purifie et on recommence, différemment (oui, bon, petit chat, on se tait... le type 1 et l'autre 0, c'est juste du divertissement... et puis il faut bien boucler les boucles... bon et évidemment, si on peut en défaire certaines le temps d'une nuit... surtout si c'est la ceinture de type 1... ok bref on fait genre je suis un serpent un fille qui devient femme qui sait ce qui est bon pour elle etc, ok ?! chut !)
Alors oui je suis vivante et oui je vous laisse tous mes brouillons. On repart de zéro. Je veux que mon retour sonne une nouvelle ère. (ok, petit chat, shut up, type 1 c'est juste par curiosité, cela n'empêche pas la nouvelle Jen... je me persuade comme je veux, merde ! Oh et puis j'en reparlerai en temps voulu anyway)
Je vous laisse donc tous les brouillons à partir de maintenant et pour savoir quand la phase brouillon est passée, je ferai une note titrée "Je ne suis pas morte ! juste nue." Ok ?
Ah et pour éviter de me prendre tous les potes, ex ou proches de la famille sur la gueule, sachez que tous ces brouillons n'ont pas de date donc ils peuvent aussi bien datés d'il y a deux ans qu'hier. Et ils ne sont pas dans l'ordre, j'ignore pourquoi, Hautetfort... Bref, c'est le bordel des brouillons, je demande par avance pardon à celles et ceux susceptibles de se reconnaître. (En même temps, les copines se reconnaîtront et rigoleront, je le sais : carottes archi cuites !)
C'est parti pour l'avalanche de brouillons-notes (évidemment, je ne retouche à rien, ni fautes ni autocensure ni rien) !
PS : j'ai lu les 4/5 premiers brouillons et putain, je réalise que certains textes auraient pu être écrits il y a deux semaines, dur dur de se voir dans un miroir de mots... Grand besoin de tout abandonner, quel que soit l'avenir, il faut savoir jeter ou donner les vieux bibelots quitte à en racheter des identiques plus tard... bon allez, je publie tout et je lirai au fur et à mesure...
21:08 | Lien permanent | Commentaires (4)