jeudi, 03 mai 2007
Bêtises estivales
Sens en éveil.
Cocon sous haute tension.
Grosse chaleur.
Mâchoire en demande.
Je vous le dis, ça sent l'été chez moi !...
Bande son : Window licker, Aphex Twin.
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Le silence est d'or... parfois.
Ni pomme ni langues de chat, juste quelques pensées que je noierai dans des sourires. Ras le bol du doute. Ne pas me laisser polluer. Ne pas s'enfermer, m'enfermer. Tant pis si je suis la seule à rester devant ce putain de thé. "Reste cool". Elle a raison, il a raison. Reste sage, Jen, ne reste pas centrée sur toi, donne le temps aux autres, laisse-les fuir dans leur silence, tu n'es pas la seule sauvage du coin, tu sais. Très bien. Pigé. Forme déjà un noyau solide autour de toi et après tu comprendras. Pour obtenir un noyau, faut peut-être un minimum d'échange, non ? Oui et non, arrête de penser qu'à ta gueule. Ouais mais ma gueule, comme tu dis, elle est pas si étanche, et moi, l'eau salée, ça me déshydrate.Dans ce cas-là, protège-toi ! J'essaie, j'essaie.
21:32 | Lien permanent | Commentaires (0)
Faites pas chier, détendez-vous un peu
Bordel, arrêtez de faire la gueule, merde ! La vie est géniiiiaaaaale ! Mais si, bordel, je vous jure, suffit de voir la vie comme une cour de récré, je vous jure ça marche ! Arrêtez de faire la geule (je parle au 4/5 potes à qui j'ai donné des lapins), pas le temps de faire la gueule merde ! C'est bon, on a de quoi bouffer, boire sympa, fumer sympa, sniffer/baiser/buller/travailler sympa aussi alors merde, quoi, profite putain ! Qu'est-ce que tu vas te faire chier avec maudire la terre entière, ton mec, ta mère sais pas mais putain, ce sont des conneries, faut juste se lever et vivre un peu comme un crevard façon Un Monde sans pitié : au jour le jour, putain !
Bon alors maintenant arrête de penser à demain, vis ce putain de présent et on se voit bientôt, ok ? Bon et arrêtez de faire la gueule, merde, on se verra une autre fois, c'est PAS grave.
Sur ce, tu lèves tes bras, tu fais comme si t'étais un beau black hyper cool d'un clip MTV et tu bouges tes épaules, ton cou bref t'es une girafe défoncée et c'est cool, c'est comme quand t'étais jeune !
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Le sommeil est d'or...
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Sagesse d'une nuit
Décrocher des pixels pour trouver fraîcheur dans la nuit accompagnée.
Retrouver son lit pour dormir seule.
On peut être au chaud sans bras qu'on regretterait de sentir avant même de les avoir désirer.
L'étonnement n'est pas toujours là où on l'attend.
J'entrevois la lumière, j'attends le petit jour pour ouvrir les yeux.

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Pas de titre.
Grande dispute avec quelqu'un que j'aime.
Ils ont raison, je vais finir comme une merde.
J'y arrive pas, finalement.
Trop de merdes d'un coup.
Seule solution pour sortir la tête de l'eau : je ne la connais pas.
Parfois on aimerait disparaître. Où, je l'ignore mais disparaître.
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Vox populi, vox Dei
Le blog rend megalo
21:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
5:59 am
Morning Yearning...
Mon état du moment m'évoque les soirées d'il y a à peine 3 ans. Où j'enchaînais les nuits blanches,éveillée par des merdes. Là, suis pareille. Avec la moitié des merdes dans le sang. Sauf qu'avant, j'avancais dans la nuit en redoutant le lever du jour. Là, suis à deux doigts d'enfiler jogging et baskets pour aller courir. Mais faut pas déconner. Avant, j'aurais psychoté. Là, non. J'apprécie ces minutes qui passent lentement. Le rythme change. Ponctuellement, ça apaise. Mais j'avoue, les potes d'antan, les crevards, les losers me manquent. C'était cool de voir le soleil se lever sur le pont des Arts, frigorifiée mais heureuse d'être en compagnie d'êtres qui ont cette même angoisse de grandir. Les taz, c'est fini. J'ai eu ma dose, c'est le cas de le dire...
Mais quand on vieillit, les sensations de proximité évoluent, certaines me manquent. Mais je ne retournerais pour rien au monde dans la boue dans laquelle je m'enlisais. Mais quand même, malgré tout cette merde, on partageait des moments aériens, tranquilles, on ne pensait pas au lendemain, seule la complicité comptait. Normal, cette came a le pouvoir de vous rendre humain. Enfin je dis ça, mais ce n'était que du vent, une complicité de pacotille basée sur du vent. Mais quand même...
Je ne regrette pas d'avoir connu ces moments-là. Ils m'ont permis de voir d'autres choses, de prendre certaines personnes sous un autre angle. Pourtant, maintenant, j'ai tendance à mépriser ces loques. Logique. Quand on a connu les revers de la médaille en poudre...
Je me suis relue. Ce n'est pas malin de publier cette note. Je vais pourtant le faire. Quelle connerie ! J'en suis plus à une près.
21:29 | Lien permanent | Commentaires (1)
Ce soir, j'ai rencontré un homme des bas fonds, je me souviendrai toujours de lui
Mon p'tit vieux s'appelle Absurde. Mon p'tit vieux préfère qu'on l'appelle Mon P'tit vieux. Il pourrait vous parler des heures du vide de ma vie et vous donner le frisson tellement il dit vrai. Paraît que les amours sont illusoires, qu'elles ne sont que mensonge et déni de soi. Faux. Je mens encore mieux que je ne croyais alors.
Nos grands-parents avaient les lettres, nos parents le téléphone et moi, avec mon p'tit vieux, nous sommes des amants modernes mais rétro. Nous alternons tout ce qu'il est possible d'alterner : le chaud le froid, le grand le petit, l'absolu le concret, le vrai le faux, le rire le sourire, la détresse l'euphorie, le besoin la satisfaction, l'être le paraître, lui et moi, tu et vous. Mais tout se complète. Pas besoin d'écrire une attaque, une chute, tout n'est que force du présent, un présent incroyablement juvénile. Mon p'tit vieux et moi, à nous deux, n'avons que mille ans et quelques poussières de jours. Laissez-moi quitter l'âge d'or, je pars rejoindre l'éternel absurde.
21:29 | Lien permanent | Commentaires (1)
Le mail honteux
Humiliation suprême en ouvrant ma messagerie :
" Journaliste pour l'mission confessions intimes, je voudrai m'entretenir avec vous car je prépare un reportage de 20 minutes sur le fièvre acheteuse. pouvez vous me contacter. voici ma proposition de reportage valable jusqu'au 31/12/06 pour l'émission confessions intimes diffusée sur tf1 sur la thématique: de la frénésie d'achat
Vous voulez essayer de comprendre ce comportement et voulez trouver une solution. Grâce à un thérapeute au cours du reportage, nous vous proposons de prendre conscience de votre problématique, de comprendre les circonstances qui l'occasionnent."
Le prochain ?
21:28 | Lien permanent | Commentaires (0)